Vélo gravel – Guide d’achat complet
Quitter la zone de confort géographique, pour passer à autre chose. Nouvelle position, nouveaux choix techniques, nouvel environnement et changements de points de repères. Adaptation. Exigences de confort. Un prêt de matériel suffit pour s’initier à l’exploration, en conditions réelles. Beaucoup veulent aller plus loin et tester ces nouveaux vélos. Il est rare que les curieux aient envie de passer leur chemin.
Une fois l’intention validée, une fois l’usage défini, pour aller au bout de ses envies, il est important de mettre des mots sur l’idée que l’on se fait du vélo gravel. Les interrogations sont multiples. Les réponses ne le sont pas moins. Tout dépend de sa personnalité et de sa disponibilité.
Qu’est-ce qu’un vélo gravel ?
Le vélo gravel a souvent été défini comme une pratique en filiation, aussi directe que légitime, avec le cyclo-cross. Mais si le cyclo-cross est une discipline compétitive, qui se pratique en course, sur circuit fermé, le gravel est essentiellement un loisir, sur des itinéraires ouverts. D’ailleurs, si le cyclo-cross a été pensé sur un format court, le gravel cherche à faire parler l’endurance et la découverte, en plaine comme en montagne.
Une autre approche, presqu’une autre philosophie, place le vélo gravel à mi-chemin entre le vélo de route et le VTT. L’idée des origines étant la polyvalence, il faut rouler vite, sur le bitume et passer les obstacles, sur les chemins, dans les champs ou les sous-bois. Des versions VAE (Vélo à Assistance Electrique) peuvent faciliter la tâche.
- Quelle est l’origine du vélo gravel ?
- Quelles sont les caractéristiques d’un vélo gravel ?
- Qu’est-ce que je peux faire avec un vélo gravel ?
- Pourquoi choisir un vélo gravel ?
- Quels sont les types de vélo gravel ?
- Quels sont les événements sur le vélo gravel ?
Comment choisir un vélo gravel ?
L’offre de vélos gravel est, sinon pléthorique, au moins, très généreuse. Les critères de choix ne sont pas radicalement différents de ceux portant sur d’autres formes de vélos. La taille du cadre va de pair avec la géométrie et donc avec la position du cycliste. Il importe de déterminer le matériau du cadre et de la fourche. De l’acier au carbone, en passant par l’aluminium, voire le titane, toutes les fabrications sont possibles.
Un certain nombre d’options doivent permettre d’élargir ce fameux champ des possibles. Par exemple, les options d’œillets et de perçages du cadre ouvrent au voyage et au bike-packing.
À partir de là, il faut déterminer les composants. Le cintre et ses options (prolongateurs et poignées), le groupe (Shimano, SRAM, Campagnolo, Rotor ou FSA), le pédalier (mono-plateau ou double-plateaux), l’étagement et la taille de la cassette, les roues (diamètre 700 ou 650), les pneus (boyaux, à chambre à air ou tubeless), les pédales (plates ou automatiques, de route ou de VTT…), la provenance de chacun des accessoires, les freins à disque (mécanique ou hydraulique). Tout se défini en amont, de manière à cibler une marque et un modèle dont le prix est en rapport avec son budget, autant qu’avec ses envies et donc, avec ses pratiques préférées.
- Quelle taille choisir pour un vélo gravel ?
- Quel matériel choisir pour un vélo gravel ?
- Quelles sont les meilleures marques de vélo gravel ?
- Quel prix pour un vélo gravel ?
- Quel vélo gravel pour un débutant ?
- Quel vélo gravel pour une femme ?
- Quel vélo gravel pour voyager ?
Comment s’équiper pour le vélo gravel ?
En gravel, peut-être plus qu’ailleurs, l’équipement ne doit pas être laissé au hasard. Cela passe par une tenue adaptée à la pratique. Le cycliste doit s’adapter à l’environnement dans lequel il évolue. Il doit prendre la météo en considération, au même titre que le terrain sur lequel il évolue, que l’ensemble des spécificités liées au choix de son itinéraire ou que les éléments de sécurité imposée par la législation.
Maillot, veste, gilet, l’important est d’être bien isolé du froid lorsqu’il fait froid et d’évacuer efficacement la transpiration et l’humidité lorsque les températures s’élèvent. Pour autant, le confort ne doit pas être impacté. Le cuissard et les gants doivent prendre soin des appuis, tout en permettant d’optimiser le pédalage. Dans cette logique, les chaussures se révèlent essentielles, puisqu’elles forment un couple indissociable des pédales.
Indispensable accessoire de sécurité, le casque s’impose en gravel, au moins autant que sur la route ou en VTT. Encore faut-il déterminer quel sera le casque à porter.
Pour compléter l’ensemble, en particulier par temps froid ou lorsque l’humidité dépasse un certain seuil, des couvre-chaussures s’imposent. Le plaisir passe par le confort. Et le confort passe par un bon équipement.
- Quel maillot de cyclisme pour le vélo gravel ?
- Quel cuissard pour le vélo gravel ?
- Quelles chaussures pour le vélo gravel ?
- Quel casque pour le vélo gravel ?
- Quelles sacoches de hanche ?
- Quels gants pour le gravel ?
- Quelles sur-chaussures ?
- Quels accessoires textiles pour le vélo gravel ?
Comment faire du vélo gravel ?
Derniers réglages, dernières vérifications, rien ne doit être laissé au hasard, à commencer par la position. Si les fondamentaux d’une étude posturale demeurent, en gravel, la position est un peu différente de celle adoptée sur la route et de celle du VTT. Le recul de selle est légèrement augmenté. La potence est plus courte. Le poste de pilotage est, lui, légèrement plus haut également.
L’entretien ne passe pas nécessairement par de la mécanique pure. Tout commence par la préparation d’une sortie. Selon la distance, selon l’enchaînement des efforts et selon l’itinéraire choisi, le vélo sera différemment “harnaché”. Que faut-il prendre pour une sortie gravel ? La réponse dépend de la sortie elle-même. Si elle s’effectue en groupe ou en solitaire ou si elle intègre un programme d’itinérance, le cycliste n’emportera pas les mêmes choses.
Après avoir roulé, il importe de nettoyer son vélo gravel avec soin, autant qu’avec méthode. La transmission est en première ligne. Chaîne, cassette et plateau(x) sont prioritaires, tandis que certains réglages devront – éventuellement – être affinés.
Afin d’optimiser le plaisir de rouler gravel, une attention toute particulière devra être portée à la prévention de la crevaison. Certains choisiront des montes tubeless, d’autre pas. Certains utiliseront du liquide préventif à base de latex, d’autres se muniront d’un kit de réparation.
Inévitablement, cela soulève la question de l’outillage. De quels outils a-t-on besoin ? Différentes options sont possibles, en fonction des risques encourus ou de la durée de l’effort, d’autant que les accessoiristes proposent des kits adaptés.
Boire avant d’avoir soif et manger avant d’avoir faim, préconisait Vélocio. Une chose est certaine, l’alimentation est primordiale. Mais doit-on privilégier un bidon classique ou un sac dorsal de type Camelback, des gels, des barres ou des mini-sandwich ?
En gravel, lorsque l’on évoque la sécurité, la préconisation de base est d’éviter de rouler en solo. Loin des routes, même peu fréquentées, l’accident peut être fatal. Et puis, conscient de son agilité, il faudra progresser pas à pas, sans brûler les étapes.
Mais, malgré ces précautions, un accident est toujours possible, en particulier en itinérance. Emmener avec soit une trousse de soins est donc une bonne idée. Encore faut-il déterminer ce qu’il faut apporter sans alourdir, outre mesure, son vélo gravel.
- Comment régler son vélo gravel ?
- Comment entretenir son vélo gravel ?
- Bien s’alimenter en faisant du vélo gravel
- Quelles précautions de sécurité en vélo gravel ?
- Quelle trousse de soins prévoir en vélo gravel ?
Quels accessoires pour un vélo gravel ?
En complément direct du vélo gravel, différentes gammes d’accessoires peuvent être utilisées. Il y a toutes les variétés de bagageries, de la petite sacoche de selle, à la grosse sacoche pour l’itinérance et pour le voyage.
C’est en fonction de la bagagerie embarquée que se détermine le choix des porte-bagages. Porte-bagages avant et fixations de sacoches sur fourche ou porte-bagage arrière, tout dépend du type de sortie envisagée. Tout dépend du besoin d’augmenter la charge utile. De plus, le niveau d’autonomie doit être précisé, afin d’optimiser la répartition de la charge.
L’utilisation de garde-boues peut éventuellement être envisagée. Tout dépend de la météo et du terrain sur lequel chacun évolue. Ainsi, sur terrain lourd, le garde-boue est à proscrire afin d’éviter le bourrage. Mais, faut-il monter un garde-boue classique, en plastique ou en métal, voire en bois ? Vaut-il mieux se doter d’un modèle minimaliste de type Ass Savers ?
Le compteur GPS est, aujourd’hui devenu un accessoire indispensable. Certes, il est possible de charger sur son smartphone, une simple application GPS, mais l’utilisation d’un appareil dédié est conseillée, notamment en termes d’autonomie. Reste alors à déterminer la marque (Garmin, Polar, Bryton, TwoNav, Lezyne…) et les données dont on a besoin.
L’éclairage, pour rouler de nuit et par faible visibilité doit être étudié, que ce soit pour des sorties ponctuelles ou plus régulières. À l’avant comme à l’arrière, la puissance doit être prise en compte, de même que les modes clignotants ou l’éventuelle intégration d’une caméra.
L’éventail des possibles se révèle d’autant plus large que les références sont nombreuses, que les prix sont variés et que chaque accessoire s’adapte à presque toutes les utilisations. L’assistance électrique fait d’ailleurs partie de ces utilisations. Il faut donc déterminer ses envies et sa pratique.
- Comment choisir une sacoche pour un vélo gravel ?
- Quels porte bagages pour un vélo gravel ?
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