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Qu’est-ce qu’un vélo gravel ?

Qu’est-ce qu’un vélo gravel ? Qu’est-ce qu’un vélo gravel ?

Route, cyclo-cross, piste, urbain, BMX, VTT, vélo gravel, les pratiques cyclistes se multiplient, se côtoient et se complètent avec harmonie, pour le plus grand plaisir de ceux et de celles qui s’y livrent au quotidien, avec passion. Mais, si la variété multiplie le champ des possibles, sur tous les terrains, que ce soit en plein air ou en salle, sur terre, sur le sable, dans les rocailles, sur le gravier ou sur le bitume, les spécificités de chaque discipline viennent compliquer les choses, autant que les définitions qui les délimitent. Chaque discipline s’enferme dans son propre carcan, alors que dans les faits, tout s’entrecroise. Et pourtant, il n’existe pas nécessairement de passerelles très claires, d’une pratique à l’autre.

Quelle est l’origine du vélo gravel ?

Le vélo gravel est le dernier né de ces modes de pratiques. Il se veut une sorte de synthèse, dans la mesure où il a su les fédérer en une seule et unique machine. Un peu « entre deux eaux », mais polyvalent par nature, il se montre capable de passer à peu près partout. Certes, il vient, peut-être, concurrencer d’autres formes de vélo, des formes apparues, chronologiquement bien en amont, depuis presque cent cinquante ans ou tout au moins depuis plusieurs décennies.

Quoi qu’il en soit, le vélo gravel permet à lui tout seul de varier les plaisirs. Ce n’est donc pas un hasard, encore moins une surprise, s’il est né aux États-Unis, pays de tous les possibles et de toutes les envies, pays des grands espaces et des grandes aventures.

Quelles sont les caractéristiques d’un vélo gravel ?

Grâce à cette polyvalence originelle, le vélo gravel dispose de ses propres caractéristiques. Cela passe par une géométrie bien spécifique, qui doit autant au vélo de route, qu’au cyclo-cross ou qu’au VTT. Mais le gravel a su s’adapter et donner ses propres solutions pour évoluer sur des terrains variés.

On parle également de matériaux pour le cadre et pour la fourche. Avec le vélo gravel, à de rares exceptions près, il n’y a pas de suspension, ni à l’avant, ni à l’arrière. L’extrême n’est, ici, pas de mise. C’est plutôt le quotidien qui compte. La technique doit s’adapter.

On parle aussi d’équipement pour l’itinérance. Cela se traduit par des possibilités que l’on ne retrouve sur aucun autre type de vélos. Il y a des œillets et des perçages de fixation, pour le bikepacking de longue ou de courte durée.

Qu’est-ce que l’on peut faire avec un vélo gravel ?

Le vélo gravel met en évidence une certaine définition de la liberté. C’est un vélo très polyvalent qui permet de passer d’un terrain dur à un terrain lourd, en un simple clin d’œil. Il permet de monter et de descendre avec vélocité et dextérité, y compris lorsque l’humidité est de rigueur.

En s’adaptant aux disponibilités de chacun, le gravel permet de moduler le temps des pratiques. De quelques petites heures hebdomadaires à quelques jours, voire à plusieurs semaines et plusieurs mois, tout est envisageable. En autonomie totale ou en roulant léger, en solo, en petit groupe ou en gros pelotons, chacun peut s’exprimer comme il le souhaite. À la périphérie des villes, en pleine campagne, en forêt, en montagne, qu’elle soit haute ou qu’elle soit moyenne et même en bord de mer, sur le sable, sur un sentier de douaniers, lorsque la loi le permet, voire sur des falaises rocheuses, tout est possible.

Pourquoi choisir un vélo gravel ?

Une question se pose. Comment jouer la carte de la polyvalence ? Une double réponse existe. Elle est fonction des objectifs de chacun, en particulier sur de courtes durées de pratiques, c’est-à-dire sur quelques heures de pédalage. Mais elle se pose aussi lorsqu’il s’agit de rouler sur un type de terrain bien défini.

Si le budget est généreux et si le mélange des genres n’est pas envisagé, la spécialisation sera de mise, avec un vélo de route, pour faire de la route ; un vélo de cyclo-cross pour faire du cyclo-cross et un VTT pour faire du VTT. Si au contraire, c’est la polyvalence qui prime, un vélo gravel sera la meilleure des solutions. À chacun de choisir son gravel et l’équipement adéquat.

Quels sont les types de vélo gravel ?

La polyvalence du vélo gravel ne signifie pas qu’il n’existe qu’une seule et unique typologie de gravel, pour cette forme de pratique. En effet, sa polyvalence naturelle peut être orientée vers tel ou tel aspect, pour une spécialisation du vélo en question.

Cette spécialisation passe en priorité par un équipement spécifique. Si l’on excepte les éléments de bikepacking, indispensables à l’itinérance en autonomie totale ou partielle, les premiers de ces équipements sont les pneus, qui peuvent être plus ou moins larges, plus ou moins dessinés, voire dotés de crampon. De même, ils peuvent être de diamètres différents, afin de s’adapter aux roues, qui, elles-mêmes permettent de privilégier la stabilité (roue de plus grand diamètre) ou, au contraire, l’agilité (roue de plus petit diamètre). D’autres équipements peuvent aussi entrer en lice. Les garde-boues (pour plus de propreté) ou les porte-bagages (pour plus de charge utile) sont de ceux-là.

Comment faire du vélo gravel ?

Le vélo gravel s’adresse à tous ceux qui aiment varier les plaisirs. Mais justement, cela ne s’improvise pas. Les uns débutent, les autres avaient une spécialité qu’ils délaissent partiellement. Il y a donc un certain nombre de techniques à acquérir. Il y a des lieux à connaître et des parcours à tracer. Tout cela ne s’improvise pas.

Bien sûr, il y a les clubs de telle ou telle fédération, mais orientés vers le tourisme pur ou vers la compétition, ils n’offrent pas nécessairement la liberté recherchée. Il vaut peut-être mieux lorgner vers les points de rendez-vous, plus ou moins informels, qui ne manquent pas de se former ici ou là, dans les grandes villes ou ailleurs. Des experts délivreront leurs secrets, afin de mieux les partager.

Au début du gravel, les éléments périphériques étaient empruntés aux catalogues des pratiques déjà existantes, qu’il s’agisse de la transmission, du poste de pilotage, voire des roues. Accompagnés par la généralisation du frein à disque sur la route, ainsi que par le mono-plateau, le montage des vélos gravel s’est quelques peu modifié. Désormais, ledit mono-plateau et le freinage à disques sont la norme. Et cette nouvelle norme s’accompagne de l’utilisation de cintres évasés, comme à l’époque des pionniers de La Petite Reine. La potence courte est également préconisée.

Quels sont les événements autour du vélo gravel ?

Lorsque l’on parle de vélo gravel, la notion de liberté entre inévitablement en compte. Des groupes informels se forment ici ou là, en dehors de toutes fédérations, pour aller rouler. Mais bien sûr, lesdites fédérations aimeraient bien récupérer tout ou partie du mouvement et organiser leurs propres événements. Elles le font d’ailleurs, un peu partout dans l’Hexagone. Des organisateurs privés sont également forces de proposition.

Il n’y a donc que l’embarras du choix.

Le vélo gravel incarne une approche versatile du cyclisme, alliant liberté, aventure et adaptabilité sur une multitude de terrains. Sa capacité à s’adapter aux besoins variés des cyclistes, des sorties courtes aux expéditions en autonomie, en fait un choix privilégié pour les amateurs de diversité. Avec des équipements spécifiques et des pratiques qui se développent, le gravel répond aux attentes de ceux qui souhaitent explorer, que ce soit en groupe, en compétition, ou simplement pour le plaisir de rouler librement.

 

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