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Quel type de pompe vélo pour gonfler rapidement un pneu route ?

Quel type de pompe vélo pour gonfler rapidement un pneu route ? Quel type de pompe vélo pour gonfler rapidement un pneu route ?

Que l’on parle d’entretien ou de réparation (après crevaison, notamment), le gonflage d’un pneu vélo de route n’est pas qu’une affaire d’initiés. Quelle que soit la situation, pour être efficace, il faut être bien équipé. Voilà pourquoi nous vous présentons les différents types de pompe vélo qui s’offrent à vous, avec les accessoires indispensables pour un gonflage rapide de vos pneumatiques.

1. Les différents types de pompes pour gonfler un pneu vélo route

Pour gonfler un pneu vélo route, il faut être bien équipé. Plusieurs types de pompes se partagent le marché. Chacune a ses spécificités. Chacune a ses avantages et ses défauts. Voyons ce que valent les pompes à cartouche de CO2, les pompes à pied et les traditionnelles pompes à main, qu’elles soient mini ou non et les compresseurs.

1.1 Avantages et inconvénients de gonfler son pneu vélo route avec une pompe au CO2

Les pompes à cartouche de CO2 se composent toutes d’un gonfleur à percussion et d’une cartouche de gaz. Compact, ce système de gonflage se glisse dans une sacoche de selle, dans la poche d’un équipement de vélo ou mieux, vient se fixer sur un support prévu à cet effet, au niveau de l’un des portes-bidons. Ce système de gonflage des pneus de vélo route est l’un des plus aisés à transporter. Il s’agit aussi d’un accessoire de gonflage très rapide et sans effort. Le pneu se gonfle en quelques secondes. Cette pompe au CO2 permet ainsi de gonfler un pneu vélo route très rapidement. En cas de crevaison, il suffit de réparer ou remplacer la chambre à air, remettre le pneu et la roue en place. On insère la cartouche dans la pompe, on place l’embout sur la valve, on percute la cartouche, qui ainsi libère la quantité de gaz souhaité et le pneumatique atteint, presque instantanément, la bonne pression.

Attention, les cartouches stockées disposent d’une date de péremption. Passée cette date, elles peuvent avoir perdu tout ou partie de leur CO2. Il est donc recommandé de les remplacer régulièrement. Mais rassurez-vous la durée de vie des cartouches s’avère conséquente.

La principale limite de ces pompes à cartouche de CO2 réside dans le dosage de la pression. C’est un point important à prendre en compte. Car il est d’autant plus difficile de délivrer la bonne pression de gonflage que l’immense majorité de ces pompes sont dépourvues de manomètre.

Avant l’achat, il importe de vérifier que l’embout de gonflage est compatible avec la valve de votre boyau, de votre chambre à air ou de votre tubeless. En général, sur la route, en Europe continentale, il s’agit de valves presta, mais la tendance actuelle d’élargissement des jantes et des sections de pneumatiques peut permettre d’utiliser des valves schrader (la norme du VTT et l’une des normes du gravel et de l’urbain).

1.2 Atouts et limites d’un gonflage avec une pompe à pied

Les pompes à pied sont des outils d’atelier. Simple d’utilisation et particulièrement précis, ces ustensiles se montrent en revanche assez encombrants et, parfois, lourds. Souvent dotés d’un manomètre et, de plus en plus, d’un double embout (presta et schrader), ce type de pompe a besoin de stabilité, aussi, les pieds sont souvent réalisés en acier.

Le gonflage est assez rapide. Lorsque le pneu est totalement dégonflé, une quinzaine de coups de pompes permet d’atteindre une pression d’environ 7 bars. Évidemment s’il s’agit d’un gonflage partiel (il est conseillé, après chaque sortie de dégonfler son pneumatique, afin de soulager la pression qui s’exerce sur la jante et sur les rayons), cela est beaucoup plus rapide. Quoi qu’il en soit, il faut compter une petite minute pour obtenir la pression optimale.

Le gonflage effectué avec une pompe à pied s’avère également très précis, dans la mesure où la plupart des modèles sont équipés d’un manomètre. Il est donc extrêmement facile d’ajuster exactement la pression, en fonction des conditions météos, de son poids et de son style de pédalage.

Les pompes à pieds se transportent aisément dans le coffre d’une voiture ou de tout véhicule d’assistance. En revanche, il n’est pas question de l’emporter avec soi lors d’une sortie d’entraînement, d’une randonnée et encore moins d’une course. Certes, on connaît tous un “original” qui en accroche une à son sac à dos, au cas où, mais ce n’est évidemment pas la norme.

1.3 La pompe à main pour gonfler un pneu vélo route

Les pompes à main sont de petits ustensiles tubulaires, qui permettent de regonfler un pneumatique au cours des sorties vélo de route. De plus en plus mini ces pompes se glissent facilement dans la poche d’un maillot ou se fixent sur un support dédié (souvent vissé au cadre, au niveau d’un porte bidon). Ils se révèlent forts utiles en cas de crevaison.

Si le côté pratique se révèle évident, il n’y a pas de doute, le gonflage s’avère extrêmement long. D’ailleurs, il s’avère extrêmement compliqué de dépasser une pression de 4,5 bars… Il s’agit donc d’un pis allé, sur une cyclosportive, par exemple, qui permettra de rejoindre un poste d’assistance ou le ravitaillement suivant.

Pour autant, certains modèles (chez Topeak ou chez Lezyne, pour ne citer que ces deux marques) permettent d’atteindre de “hautes pressions” (6 à 7 b ars, rarement davantage). Quoi qu’il en soit, le gonflage s’avère assez long.

Autre limite, ces mini-pompes ne disposent pratiquement jamais de doubles embouts. Et la majorité des modèles ont été pensés pour la route. Avec une valve presta. Cela réduit leur polyvalence. Les VTTétistes, voire les gravélistes, plus ou moins réguliers, qui font également de la route, devront s’équiper de deux pompes à main.

1.4 La solution du compresseur

Le compresseur est un outil, électrique, avant tout conçu pour des interventions régulières, en atelier. Simple d’utilisation et remarquablement rapide, ces gonfleurs se révèlent assez encombrant, même si certains modèles, dits portables, peuvent être aisément embarqués dans un véhicule d’assistance. Surtout, ils se montrent assez lourds. Il faut compter, au minimum, quelques trois ou quatre kilos, pour les compresseurs les plus léger.

La plupart de ces gonfleurs affichent une certaine polyvalence, puisqu’ils fonctionnent indifféremment avec des valves presta et schrader. Ceux qui accumulent les kilomètres avec, alternativement, des vélos de routes, des VTT ou des gravels, y trouveront leur compte.

En général, les compresseurs intègrent un manomètre électronique (affichage à cristaux liquides ou à diode) ou analogique (écran à aiguille), pour un gonflage précis. Cependant, les modèles les plus accessibles en termes de budget, ne permettent pas d’assurer la pression que de 0,05 en 0,05 bars. C’est en général suffisant pour la plupart des cyclistes, d’autant que la pression maximale peut parfois monter jusqu’à plusieurs dizaines de bars.

L’alimentation de ce type d’appareils s’effectue par batterie rechargeable ou par branchement secteur, éventuellement par branchement sur l’allume-cigare d’une voiture. Avant de choisir, il importe de vérifier ce détail. En effet, la transportabilité du gonfleur ne sera, évidemment pas la même, l’autonomie, non plus.

Il faudra enfin vérifier que le compresseur dispose bien d’une poignée de portage et que celle-ci se montre bien pensée. Car bouger facilement l’appareil peut se révéler indispensable, pour aller sur une course, pour un stage de club, pour une grande randonnée avec assistance, en club, entre amis ou en famille.

2. Comment choisir sa pompe au CO2 pour un gonflage rapide

Gonfler un pneu vélo route rapidement, c’est avant tout s’équiper du matériel de gonflage adéquat. Le gonflage le plus rapide s’obtient avec une pompe au CO2.

Sur le plan de la rapidité, les performances de la pompe au CO2 sont en effet difficiles à battre. Une fois la cartouche enclenchée et le raccord fixé sur la valve, le gonflage ne prend que quelques secondes.

Le prix du gonfleur au CO2 varie de 10 à 35€ en fonction du modèle choisi. Certains modèles disposent entre autres d’un régulateur pour contrôler le débit du CO2.

D’autres pompes au CO2 permettent aussi d’éviter le contact de la main avec la cartouche. Pendant le gonflage, les cartouches de CO2 deviennent extrêmement froides. Il est donc très vivement conseillé de ne pas avoir la peau directement en contact avec la cartouche, l’embout ou la valve.

Pour les cartouches de gaz, quant à elles, le prix varie de 2 à 5€ selon les fabricants. Lezyne et Zéfal font partie des références dans le domaine.

3. Choisir une pompe à vélo compatible avec son matériel

3.1 Le type de valve qui équipe votre vélo de route

Qu’il s’agisse de gonfler des pneus traditionnels, des boyaux ou des pneus tubeless, les pneumatiques vélos possèdent différents types de valves.

En général, les vélos de route et les vélos de ville sont équipés de valves presta tandis que les VTT disposent de valves de type Schrader.

Ça semble une évidence, mais le premier élément à vérifier avant d’acheter une pompe à vélo est la compatibilité avec les valves de son vélo.

3.2 La capacité de gonflage des cartouches de CO2

Les cartouches CO2 sont très pratiques pour atteindre rapidement la bonne pression des pneus vélo. Toutefois, certaines cartouches sont prévues pour gonfler un pneu VTT alors que d’autres gonflent les pneus des vélos de route. Mais alors comment choisir sa cartouche CO2 sans se tromper ?

Il existe des cartouches de 12, 16 ou 25 grammes. De manière théorique, pour une pratique sur la route et avec une section de pneu de 700×23″, on obtient des pressions différentes :

  • Ainsi, la cartouche de 12 grammes permet d’atteindre la pression de 6,2 bars ou 90 PSI.
  • Avec celle de 16 grammes, on peut gonfler un pneu vélo à 9 bars ou 130 PSI.
  • La dernière cartouche de 25 grammes gonfle 2 pneus à 6,2 bars ou 90 PSI.

3.3 L’embout des cartouches de gaz

L’embout des cartouches de gaz est généralement fileté, mais ce n’est pas toujours le cas. Si de nombreuses pompes à CO2 acceptent les deux standards, certains modèles, notamment un peu anciens demeurent monostandard. Souvent, il s’agit de cartouches filetées. Alors, avant de s’équiper, il convient de vérifier que les cartouches sont compatibles avec la pompe au CO2.

En fonction de la météo, réparer une crevaison peut s’avérer un calvaire, en particulier par temps froid et humide. Dans ces conditions, il vaut mieux gonfler le plus rapidement possible, afin de ne pas se refroidir. Pour un gonflage rapide, la pompe au CO2 s’avère l’alliée idéale de vos sorties. Vous l’avez peut-être déjà adoptée, quel est votre avis sur ce type de pompe ?

 

2 Commentaires

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  1. Bonjour, je possède une pompe à pied Topeak Joe Blow Sport mais j'ai des difficultés à gonfler des pneus avec des valves Presta, ca bouge dans tous les sens et j'ai toujours la crainte d'abimer les valves. Je voudrais une pompe plus fiable, car le basculement de la manette ne me paraît pas solide pour passer d'un pneu schrader à un pneu presta… .
    Merci de me conseiller,
    Cordialement,
    B. S

    1. Bonjour,
      La POMPE À PIED SKS RENNKOMPRESSOR, modèle abordable et extrêmement durable, vous apportera une grande facilité à l’utilisation, les têtes interchangeables assure une mise en pression stable.
      Une autre référence, la POMPE À PIED LEZYNE CNC FLOOR DRIVE ABS1 PRO, la tête à viser directement sur la valve vous permettra d’obtenir une étanchéité et stabilité optimale. Attention toutefois, le vissage/dévissage prend quelques secondes à chaque utilisation.
      Cordialement,

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