Comment choisir son garde-boue ?

Avec le retour des grosses pluies, il convient de bien s’équiper pour pouvoir rouler malgré des conditions qui se dégradent. Si une tenue adaptée est primordiale pour rester au sec, il est également judicieux d’installer des garde-boues pour limiter les projections d’eau ou de boue. Mais comment choisir son matériel parmi tout ce que l’on peut trouver, sur internet ou en magasin ? On fait le point avec vous.

1. Quelle est ma pratique ?

Pour une pratique sur route (sportive, utilitaire, ou loisir), l’important est de se protéger des projections d’eau. On va donc opter pour un garde-boue le plus proche possible de la roue, très « enveloppant », afin de recouvrir la quasi-totalité de la roue. Un modèle fin en plastique léger ou en aluminium sera le plus indiqué.

Dans le cadre d’une pratique type VTT, les projections de boue et de cailloux étant courantes, il faudra davantage s’orienter sur des modèles plus larges et solides. Plus courts, ils s’installent plus haut, de façon à ne pas engendrer de « bourrage » entre le garde-boue et le pneu.

2. Quelles fixations ?

Une fois que l’on a répondu à cette première question, il est nécessaire de regarder quelles sont les possibilités de fixation présentes sur notre vélo.

A l’avant, la fixation peut se faire par le biais d’œillets présents sur la fourche, et grâce aux tringles montées sur le garde-boue.Si votre vélo ne dispose pas d’œillets, pas de panique ! Il est possible d’installer votre garde-boue au moyen de colliers de serrage, sur les fourreaux, ou sur la tête de fourche.

 

Il existe également des modèles qui viennent se clipser directement dans le pivot de la fourche. Certains modèles s’installent sur la vis de l’étrier de frein (pour le cas d’un vélo avec des freins à patins).

 

Il reste enfin les garde-boues qui se fixent sur le tube diagonal, très utilisés dans le milieu de VTT pour leur simplicité d’utilisation, et le fait qu’il n’y ait aucun risque de « bourrage ».

 

A l’arrière, on retrouve sensiblement les mêmes alternatives : fixations via des œillets, via des colliers de serrage sur les haubans, ou encore sous la vis de l’étrier de frein. Mais l’incontournable reste le garde-boue qui s’attache sur la tige de selle. Avec une grande possibilité de réglage, il a également l’avantage d’être polyvalent (route ou VTT), et d’être démonté très facilement.

 

Enfin, les garde-boues de selle, parfois appelés « ass-saver », vous dépanneront à moindre frais, mais leur efficacité est sans comparaison avec un garde-boue « plus classique ».

 

Bien entendu, chaque système a ses avantages et ses inconvénients : un garde-boue vissé sera efficace, mais plus pénible à démonter qu’un modèle amovible. Par contre, vous aurez peu de risque de vous le faire subtiliser lorsque vous aurez besoin de stationner votre vélo. Idéal pour une utilisation quotidienne type « vélotaf ».

A l’inverse, les modèles qui s’installent au moyen de colliers de serrages, ou sur la tige de selle, seront facilement retirables, mais il sera risqué de les laisser sur un vélo trop longtemps sans surveillance, sous peine de ne pas les revoir au moment de revenir chercher sa monture. Ces modèles peuvent néanmoins tout à fait convenir pour un usage sportif.

3. Pensez à vérifier

Vous avez réussi à cerner le modèle de garde-boue qui vous conviendrait le mieux ?

Avant de passer à l’achat, il convient de choisir un article compatible avec la taille de votre roue (24, 26, 27,5, 29 pouces pour VTT, ou 650 et 700 pour la route).

La section (largeur) de votre pneu est également à prendre en compte. Un pneu trop large pour le garde-boue risque de projeter de l’eau par les côtés, voire frotter sur le garde-boue dans le pire des cas.

Il est donc nécessaire de choisir un garde-boue compatible avec votre roue et vos pneus !

Garde-boue réceptionné, prenez le temps de l’installer correctement. Il sera toujours plus efficace s’il ne bouge pas.