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Comment nettoyer et entretenir son vélo ?

Comment nettoyer et entretenir son vélo ? Comment nettoyer et entretenir son vélo ?

Lorsque l’on aime le vélo, quelle que soit sa pratique (vélo de route, vélo gravel, VTT, urbain, VAE…), il est à peu près certain que l’on aime, aussi, le beau matériel. Et lorsque l’on aime le beau matériel, on aime le faire durer. Du “simple” nettoyage à l’entretien plus approfondi, il est indispensable de se pencher, activement, sur la question. Cela d’autant plus que les productions actuelles se montrent de plus en plus légères, mais aussi de plus en plus performantes. Nettoyer et entretenir son vélo, c’est conserver la performance. C’est aussi prévenir les disfonctionnements et, dans les cas extrêmes, la casse.

Les vélos actuels, quelle que soit leur “spécialité” (route, gravel, VTT urbain, VAE…) sont toujours plus techniques et plus précis. Ils supportent de moins en moins l’approximation. Un entretien régulier s’impose donc. Et puis, il faut bien le reconnaître, un vélo propre, qui fonctionne de manière fluide, sans aucun problème, donne envie d’aller rouler ! C’est le début d’un long cercle vertueux.

1. L’importance du nettoyage et de l’entretien de son vélo

Bien sûr, rouler en plein air, c’est prendre le risque d’exposer son vélo aux intempéries, comme aux projections en tous genres. Après chaque sortie, quelles que soient les conditions météorologiques, il importe de procéder à un vrai nettoyage, en se focalisent sur les pièces les plus fines, les plus légères, les plus fragiles… Le bon fonctionnement du vélo ne doit jamais être impacté. Aucune pièce ne doit être fragilisé, ni en fragiliser d’autres.

Des patins de freins sales et granuleux risquent de creuser la jante ; des plaquettes de freins sales, peuvent bloquer de fines particules gravillonneuses et endommager le disque.

Les câbles doivent être en parfait état de fonctionnement, des points de corrosion et/ou des gaines mal lubrifiées peuvent provoquer blocages et casses.

Des roulements secs qui perdent en étanchéité auront tendance à impacter le rendement d’une roue ou d’un dérailleur.

Une chaîne sale va s’user prématurément et avec elle, le dérailleur arrière, la cassette et les plateaux, tandis que le rendement du pédalage sera grandement affecté.

Les commandes de freins et de changements de vitesses sales auront tendance à se bloquer, voire à casser.

Pour autant, bien nettoyer son vélo ne peut se faire sans un minimum de technique. Ainsi faudra-t-il prohiber définitivement le nettoyage à haute pression, car il va diminuer l’étanchéité des roulements (de tous les roulements). L’eau sous pression va pénétrer à l’intérieur des cages et même si le graissage a été correctement effectué, les billes vont inévitablement s’oxyder, provoquant des blocages intempestifs, voire des casses.

On l’aura compris, un nettoyage autre que superficiel s’accompagne d’un minimum d’entretien, surtout lorsque ledit entretien se montre régulier. En effet, la régularité fera gagner du temps et, parfois, de l’argent ! D’ailleurs le nettoyage, autre que superficiel permet de contrôler chaque pièce, une par une.

2. Le bon moment pour nettoyer son vélo

S’il est préconisé de nettoyer son vélo après chaque sortie, il arrive que cela ne soit pas possible (après une cyclosportive, par exemple). Il arrive également que l’on n’ait pas, immédiatement envie de le faire (après plusieurs heures dans le froid, sous la pluie ou, au contraire, lorsque la météo se révèle caniculaire).

Il n’en reste pas moins qu’il vaut mieux se montrer assidu et intervenir lorsque les projections sales ne sont pas sèches ; lorsque les revêtements n’ont pas été attaqués par les matières acides projeté sur le vélo, durant la sortie. L’exercice s’en trouve accéléré, d’autant plus que l’on est encore dans une bonne énergie.

Lorsque la sortie est sèche et que l’on sort le lendemain, un coup de chiffon sec, voire un coup de lingette de “nettoyage multi-surfaces” fera l’affaire. Au rythme de deux ou trois sorties (sans pluie) hebdomadaire, un nettoyage complet, chaque mois sera suffisant. Au rythme d’une sortie quotidienne, le nettoyage devra être hebdomadaire.

La veille d’une course, d’une cyclosportive, mais également d’une randonnée (sportive ou non) ou de toute sortie longue et / ou intense, il ne faudra pas hésiter à nettoyer son vélo de manière approfondie et d’en profiter pour procéder à une vérification complète des pièces d’usure (roues, moyeux, roulements, câbles et gaines, chaînes, plateau(x), cassette, dérailleurs arrière et / ou avant) … Ce serait dommage de perdre du temps ou d’abandonner pour un problème mécanique.

Quoi qu’il en soit, il importe de faire les choses bien et donc, de se préserver du temps pour effectuer un nettoyage / entretien complet. En général, une heure suffit largement, mais si vous êtes méticuleux et / ou perfectionniste, il faudra probablement davantage. En effet, il faut rester attentif aux différents dysfonctionnements, comme aux différents signes de pannes. Un jour ouvré est préférable. Votre vélociste préféré sera apte à vous aider en cas de besoin.

L’hiver, lorsqu’il fait froid, entre deux séances de home-trainer (sur le mulet, voire le mulet du mulet) il sera possible de procéder à une séance de démontage – nettoyage – remontage apte à faciliter les choses, une fois que la saison aura repris ses droits. Ceux qui ne se sentent nullement l’âme d’un mécanicien et / ou qui ne disposent pas de la panoplie d’outils nécessaires, iront déposer leur machine chez un vélociste ou la confieront à un mécanicien compétant (un copain, une connaissance ou le mécanicien du club).

3. Où nettoyer et entretenir son vélo ?

La question du lieu où nettoyer et entretenir son vélo peut se poser, parfois, de manière très aigue. C’est le cas lorsque l’on habite en appartement et que la seule solution est de laver son vélo dans la baignoire ! Et encore, ce n’est pas toujours possible. Les plus petites surfaces sont généralement dotées d’une douche… Un pied d’atelier risque de se montrer trop gourmand en espace.

Parfois, il faut se contenter d’un balcon ou d’une cave. Avec un ou deux seau(x) d’eau chaude et savonneuse (savon liquide ou produit nettoyant biodégradable), une ou deux éponges, voire quelques brosses (de différents formats), un pulvérisateur manuel et du lubrifiant pour chaîne (préférez une burette d’huile et un pinceau à un spray, ce sera plus précis et plus économique).

Mais au bout du compte, à moins d’avoir accès à une cours ou à un jardin commun doté d’un jet d’eau, il n’y aura d’autre moyen que de se rendre dans la station de lavage la plus proche. Désormais, la plupart d’entre elles sont dotées d’un ou plusieurs poste(s) de lavage pour vélo. La haute pression n’est donc pas de mise… On l’a vu, c’est préférable.

Quoi qu’il en soit, il faudra éviter d’appuyer son vélo contre un mur ou, pire de le retourner. Cela évitera d’abimer les manettes de freins et de changements de vitesses, ainsi que la selle. Encore une fois, l’idéal est de se doter d’un pied d’atelier. Il existe des modèles pliants ultra-compacts. Le jeu en vaut la chandelle.

4. Comment procéder pour nettoyer son vélo ?

Le nettoyage doit se faire de manière organisée afin de ne pas avoir à procéder à un second passage. Tout commence par la chaîne du vélo. On peut éventuellement (ce n’est nullement une obligation) démonter les roues ou tout du moins, la roue arrière. Dans cette hypothèse il ne faudra pas oublier d’utiliser un axe repose-chaîne doté d’une poulie, afin de protéger la base et de maintenir la chaîne tendue. Car il est toujours plus facile de nettoyer (donc d’entretenir) ladite chaîne, lorsque celle-ci reste tendue.

À l’aide d’un pinceau, de manière à passer dans tous les interstices des maillons qui composent la chaîne, il faut appliquer un produit dégraissant. Ce produit, souvent biodégradable permet d’éliminer les impuretés, poussières et autres saletés qui viennent se coller sur le lubrifiant de la chaîne.

Notez que des boîtiers nettoyant pour chaîne facilitent le travail. Ils se montrent plutôt efficaces. Si vous optez pour cet outil peu onéreux, pensez à récupérer une vieille bouteille en plastique afin de récupérer le produit dégraissant usagé. Il est, en effet important de recycler.

De temps en temps, il est conseillé de démonter la cassette et de procéder à son nettoyage, éventuellement pignon par pignon. Par contre, il est préconisé, très régulièrement d’appliquer sur ladite cassette, à l’aide d’un pinceau, un produit dégraissant adapté. Avant de la re-graisser légèrement, comme le font, quotidiennement, ou presque, les mécaniciens des équipes pros. Évidemment, les plateaux doivent bénéficier du même soin.

Une attention toute particulière doit être portée aux freins. Éléments essentiels de la sécurité, ils contribuent grandement à la sécurité du cycliste. Il ne faudra donc pas hésiter à dégraisser (toujours à l’aide d’un pinceau), l’ensemble des éléments mobiles de l’étrier, que ce soit le tendeur de câble ou le pivot.

Ce n’est qu’après ces opérations, qu’il faudra penser à nettoyer les roues, le cadre et la fourche.

5. Quels produits et outils utiliser pour entretenir son vélo ?

Dans la mesure du possible, il importe de se montrer le plus doux possible avec sa machine. Pour cela, il existe quelques astuces. On l’a vu, le jet d’eau haute pression est à bannir. Alors, comme beaucoup de mécaniciens professionnels, n’hésitez pas à utiliser un vieux bidon en enlevant le bouchon, si l’ouverture et large ou à le découper sur le haut, à l’aide d’un cutter. Une fois rempli de liquide dégraissant, ledit bidon trouvera sa place dans le porte-bidon du tube de selle. Il n’y aura plus qu’à passer le pinceau sur les éléments graisseux cités plus haut.

Pour le cadre et pour les roues, il existe une multitude de produits adaptés, mais de l’eau savonneuse (avec du savon noir, par exemple) conviendra parfaitement. Un liquide nettoyant multisurfaces ou du produit à vaisselle peuvent convenir, du vinaigre blanc dilué dans de l’eau, aussi. L’application peut se faire avec une simple éponge. Oubliez les éponges à grattoir (type Gratounette), il n’y a rien de tel pour impacter peintures et émail.

Quoi qu’il en soit, moins le produit utilisé sera agressif, plus longtemps, le cadre et les roues garderont leur éclat. Ensuite, l’important est qu’après le nettoyage, le séchage soit efficace. Certains n’hésitent pas à utiliser un souffleur, voire un sèche-cheveux… Pourquoi pas !

Attention, le WD40, un dégrippant multi-actions s’utilise en fin de nettoyage, un peu comme un produit lustrant. Mais ne l’appliquez pas sur les disques de freins. Sa texture grasse risque de rendre le freinage très peu efficace, donc dangereux.

6. Quelles différences de nettoyage selon le type de vélo ?

De manière générale, le nettoyage et l’entretien s’effectuent de la même manière, quelle que soit la nature du vélo. Cependant, que l’on parle de vélo de route, de VTT (ou de gravel) ou de vélo à assistance électrique, il y a quelques spécificités à prendre en compte. Voyons ce qu’il en est.

  • Le nettoyage d’un VTT ou d’un gravelAprès une sortie VTT ou gravel, tout particulièrement en automne et en hiver, le sol – souvent – gras et l’humidité viennent compliquer les choses. La priorité sera la transmission.Immédiatement après la sortie, dans un premier temps, il est conseillé de nettoyer la chaîne avec un chiffon sec. Il s’agit d’envelopper un “segment” de chaîne avec le chiffon et de serrer avec la main, puis de faire tourner les pédales, à l’envers en maintenant la main ferme. Toutes les saletés restent sur le chiffon.Avec le même chiffon, il importe, dans un second temps, de frotter la cassette, en passant bien, entre les pignons.Une fois cette opération effectuée, un passage au jet d’eau s’impose. Si un certain débit s’impose, la haute pression reste à déconseiller (rappelons que les roulements n’aiment pas vraiment la haute pression !). Le séchage demeure toujours aussi important !

    Dans le cas spécifique du VTT, la fourche et, le cas échéant, les amortisseurs ne doivent pas être oubliés. Essuyer avec un chiffon sec et propre se révèle, généralement suffisant. Il importe, simplement de s’attarder sur les parties coulissantes de la fourche et de l’amortisseur central (dans l’hypothèse, bien sûr, où le VTT utilisé est un tout suspendu).

    Comme sur les autres types de vélos, ce nettoyage d’après sortie devra être l’occasion de vérifier l’état des patins, des plaquettes de freins et de contrôler les principaux serrages. N’hésitez pas à faire la liste des opérations à prévoir au moment de la prochaine révision.

    Il est préférable d’effectuer ces différentes actions de nettoyage et d’entretien, sur un pied d’atelier. Ce sera bien plus confortable !

  • Le nettoyage d’un vélo de route en carboneSi le carbone n’est pas un métal, le nettoyage reste tout à fait comparable à celui qui peut s’effectuer sur un cadre en acier (on observe d’ailleurs un retour en grâce de ce matériau, notamment pour les vélos d’artisans) ou en alu. Il existe des produits nettoyants, spécialement pensés pour le carbone. Mais il est tout à fait possible de procéder de la même manière qu’avec un vélo en métal, à savoir avec de l’eau savonneuse.En ce qui concerne la transmission, tout dépend de la météo. S’il a plu ou que la chaussée était particulièrement humide, un produit dégraissant s’impose. Dans certains cas, il est conseillé d’utiliser du pétrole désaromatisé. Comme vu plus haut, des brosses ou un nettoyeur de chaîne se montreront très pratiques. Laisser agir quelques petites minutes optimisera l’efficacité du nettoyage.Ensuite, il faudra rincer au jet d’eau, puis essuyer à l’aide d’un chiffon. Il ne faudra pas oublier de lubrifier la chaîne avec de l’huile et un pinceau.Le séchage est une nouvelle fois capital. Un compresseur qui active un pistolet à air est une solution. Un chiffon microfibre en est une autre. À chacun de voir.

    De temps en temps, pour éliminer l’essentiel des micro-rayures, un produit polish pour automobile peut être une solution. Cette étape est importante, mais elle ne doit pas être renouvelé trop souvent, sous peine de fragiliser peintures et vernis.

  • Le nettoyage d’un vélo à assistance électriqueOn le sait, batteries électriques, contacteurs et jets d’eau ne font pas vraiment bon ménage. Leur rencontre génère une rapide oxydation des contacteurs. Il n’y a pas d’exception avec le vélo. Il s’agit de ne pas impacter les performances de l’assistance électrique.Il n’empêche que le jet d’eau demeure, ici comme avec les autres types de vélo, le moyen le plus efficace de boucler l’étape du nettoyage. Si, désormais, de nombreux VAE (vélo à assistance électrique) sont dotés de protections étanches (pour la batterie), ce n’est pas toujours le cas. Il faut parfois investir dans une housse d’étanchéité spécifique. Il en va de même pour le moteur. L’utilisation d’un couvre moteur peut être une bonne solution.Pour ce qui concerne le nettoyage de la transmission, il importe de procéder étape par étape de la même façon que pour les autres types de vélo, en faisant, vous l’aurez compris, particulièrement attention aux parties électriques.

Bien nettoyer et entretenir son vélo (route, gravel, VTT, VAE, ville…) n’est pas particulièrement difficile. Cela demande juste une certaine régularité. Il faut éviter, à tout prix de céder à la tentation de la procrastination. Et à l’issue de chaque sortie, il est préconisé d’assurer un nettoyage minimum, qui sera plus ou moins approfondie, selon les conditions météorologiques du moment.

Pour ne pas faire d’erreur voici un “planning” de nettoyage qui conviendra à n’importe quel type de vélo.

Tout d’abord, il faudra installer son vélo sur un pied d’atelier ou, à défaut, le pendre par le cintre et par la selle. Une fois le vélo fixé, il faudra démonter les roues, pour nettoyer la chaîne. L’étape suivante consiste à nettoyer tous les éléments de la transmission, à commencer par la cassette.

Ce n’est qu’ensuite qu’intervient le nettoyage du cadre, éventuellement avec des produits spécifiquement pensés pour ladite opération. L’ensemble doit alors être rincé à l’eau. Un jet d’eau non pressurisé est à préconiser. Une éponge convient également.

Le séchage est, on l’a vu, capital. Cela peut se faire avec un chiffon sec et /ou avec de l’air compressé.

L’opération peut se terminer par le lustrage du cadre avec un produit spécifiquement pensé pour cela. Mais si le séchage a bien été fait, ce n’est pas une obligation. Il ne restera alors qu’à lubrifier la chaîne en prenant soin de bien faire pénétrer le produit dans les interstices de chaque maillon.

Notez que le nettoyage est l’occasion de vérifier toutes les pièces d’usure du vélo. Et, le cas échéant, de les remplacer petit à petit. Le gain de temps sera, au final, particulièrement appréciable. Se sera autant de gagné pour aller rouler…

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