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Acheter un vélo d’occasion

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Le marché du vélo d’occasion propose un large choix de matériels répondant aux diverses demandes des cyclistes. Mais comment trouver la bonne affaire ?

Disponibilité, budget, démarche écologique, les raisons d’acquérir un vélo d’occasion ne manquent pas, mais comment faire pour trouver un vélo de bonne qualité au meilleur prix ? Avant toute chose, il faut déterminer la somme qu’on peut allouer à cet achat en y intégrant les dépenses de remise en état et les frais de port éventuels. Ensuite, faites une sélection de quelques modèles de vélos qui vous intéressent, puis récoltez un maximum d’informations sur l’équipement et les qualités dynamiques de ces machines via les articles de presse et les fiches techniques constructeur les concernant. Reste maintenant à trouver où l’acheter.

Acheter son vélo d’occasion à un professionnel

Les magasins et les enseignes spécialisées ont de plus en plus de vélos d’occasion dans leur offre commerciale. Ces vélos proviennent des reprises effectuées lors de l’achat d’un vélo neuf, ou d’une mise en dépôt. Cette solution est la  plus simple et la plus sûre pour acheter son vélo d’occasion, car le pro s’engage !

Par exemple, chez Materiel-velo.com, les vélos éligibles à la reprise doivent respecter certaines conditions, facture d’achat obligatoire, pas de réparation carbone, pas de seconde main, ils doivent dater de moins de 5 ans sauf le haut de gamme qui peut aller jusqu’à 8 ans. Les vélos sont expertisés et reconditionnés par nos techniciens avant d’être remis dans leur réseau.

Cette solution est plus onéreuse pour acquérir un vélo d’occasion que les annonces entre particuliers, mais la traçabilité du vélo est garantie (facture, identification). Ces vélos d’occasion sont en parfait état, vérifiés (pas de réparation carbone, ni de cadre faussé et de composants dysfonctionnels) et révisés.

Il y a aussi du choix, le vendeur a souvent plusieurs modèles dans le budget et la taille visés par le client. Le magasin est également là pour conseiller quant au choix d’un autre modèle plus adapté à la pratique du cycliste, mais aussi pour assurer le service après-vente, et cela compte beaucoup au final.

Lire les petites annonces

Lors de la recherche du vélo d’occasion idéal, il faut prendre son temps en parcourant les annonces sur les divers sites internet et ne surtout pas s’emballer. Passer par une plateforme spécialisée dans ce type de transaction permet de limiter les risques de déception. Dans tous les cas, faire un large tour du marché permet aussi de découvrir d’autres vélos qui peuvent convenir.

Il y a des points à vérifier avant de se lancer. Un prix très bas pour la marque visée, des informations fantaisistes ou incomplètes, des réponses floues à des questions précises sont de très mauvais signaux. Surtout s’il n’y a pas de facture d’achat ou de certificat de cession, et que le vélo est de seconde main.

Les offres qui sont dignes d’intérêts comportent une fiche technique détaillée renseignant sur le montage du vélo, son état, son utilisation (kilométrage, terrain) avec des photos, et surtout le vendeur répond aux questions quand on l’appelle. C’est important pour  évaluer l’état du vélo, qu’il s’agisse d’un vélo de course, de gravel, d’un VTT ou d’un VTC, mais aussi pour les vélos de ville et ceux à assistance électrique qui sont très sollicités et parfois peu entretenus.

Cela peut donner une idée de leur usure et donc de leur valeur réelle. Un usage intensif sur route se montrera ainsi moins traumatisant qu’en tout-terrain et, pour un VAE, une utilisation régulière sera un bon signal pour la durée vie de la batterie, par rapport à celle d’une machine non utilisée depuis des mois.

Que vérifier sur un vélo vendu entre particuliers ?

Avant toute chose, n’hésitez pas à faire la demande du numéro d’identification du vélo pour effectuer la vérification de son statut sur le site internet apic-asso.com.

Avec un particulier, l’idéal est de voir physiquement le vélo avant de faire affaire. S’il est sale, c’est mauvais signe et cela peut faire douter du soin apporté lors de son utilisation et à son entretien. On inspectera le cadre et la fourche pour détecter choc, fissure ou érosion de la peinture (traces de chute). Les zones les plus « sensibles » sont les jonctions des différents tubes du cadre. On s’assurera que les roues sont centrées dans le cadre et la fourche. Dans le cas d’un vélo à assistance électrique on vérifiera la présence de la batterie et l’état de son compartiment extérieur. La remplacer est vraiment très cher !

Pour la partie mécanique, il faudra vérifier le voile des roues, l’état des jantes (usure des pistes de freinage, absence de fissures au niveau des rayons). Les pneus sont des consommables, comme les patins et plaquettes de frein et peuvent donc inciter à une négociation raisonnable. Idem au niveau de la transmission, on regardera l’usure de la chaîne, des plateaux, des pignons, des galets de dérailleurs, il ne doit pas manquer de dent. Remplacer un plateau ou une cassette de marque (Campagnolo, Shimano ou Sram) fait vite grimper la facture.

On contrôle également le jeu des roulements (pédalier, moyeux, direction), s’il est présent depuis longtemps, il sera peut être nécessaire de remplacer une de ces pièces. Pour les dérailleurs idem, un jeu très important augure des frais supplémentaires. Les pédales doivent tourner rond. Pour les freins, en dehors des plaquettes ou patins, il est important de s’assurer qu’il n’y a pas de fuite sur les systèmes hydrauliques de freinage. Dans le cas d’un vélo à assistance électrique, il faudra s’assurer du  bon fonctionnement du moteur et faire confiance pour l’autonomie de la batterie.

Dans tous les cas, réaliser un essai est un plus. Cela permet de vérifier que le vélo roule droit, sans bruit, que les freins et les changements de vitesses fonctionnent, et que les suspensions sont bien fonctionnelles (VTT, VTTAe, vélo de ville). Il faut garder en tête que les pièces détachées coûtent assez cher et peuvent dès lors permettre une réduction du prix du vélo.

Si l’acquisition du vélo est conclue, n’oubliez pas le certificat de cession et, si vous payez en liquide, rédigez en deux exemplaires une attestation de vente signée par chaque partie.

Si le vélo d’occasion a été bien entretenu et bien utilisé, il procurera exactement la même prestation qu’un vélo neuf, malgré ses quelques années de vie.  Cela constitue sa valeur, ne l’oubliez pas. Il y a souvent une marge de négociation, mais si vous avez craqué pour ce vélo, c’est que le tarif demandé semblait déjà raisonnable. Soyez-le également en demandant une réduction si le constat de l’état général le nécessite.

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