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Quelles pédales Look pour vélo de route choisir ?

Quelles pédales Look pour vélo de route choisir ? Quelles pédales Look pour vélo de route choisir ?

Lancée en 1984, la première paire de pédales automatiques estampillée Look, a révolutionné le petit monde du vélo de route (puis du VTT), notamment grâce à Bernard Hinault qui remporte le Tour de France 1985, avec sous les pieds … des pédales Look. Aujourd’hui, en matière de vélo de route, la gamme du manufacturier nivernais compte pas moins de six modèles différents. Six modèles aptes à répondre aux besoins et aux exigences de tous les adeptes de la Petite Reine, qu’ils soient compétiteurs purs et durs, cyclosportifs ou randonneurs plus ou moins contemplatifs. Revue de détails.

Au commencement de la société Look, on est bien loin du vélo… Jean Beyl, originaire du Creusot, est un passionné de sport et tout particulièrement de ski. Des chutes et des fractures à répétition lui donnent l’idée, à la toute fin des années 40, d’inventer une fixation de chaussure de ski à plaques. Il la baptise Anti-Fracture.

Cette invention révolutionne la pratique du ski alpin. D’ailleurs, c’est elle qui est à l’origine de la création, en 1951, de la société Look. Le succès commercial, bien aidé par les plus grands champions du moment, est quasi immédiat. En 1960, aux Jeux Olympiques d’hiver de Squaw Valley, le Français Jean Vuarnet, en descente, et le Suisse Roger Staub, en slalom géant, remportent d’ailleurs une médaille d’or avec à leurs pieds, des fixations à plaques tournantes.

Et puis les choses s’enchaînent. D’innovation en innovation et de médailles en médailles (Jean-Claude Killy, Jean-Noël Augert, Ingrid Lafforgue, Billy Kidd, Michèle Jacot…), Look s’impose comme le leader mondial de la fixation de ski. Mais, pour de multiples raisons, la marque est, dès le début des années quatre-vingt, en grande difficulté.

> Le grand virage

En 1983, Bernard Tapie rachète la société nivernaise, pour un franc symbolique. C’est le début de l’aventure de Look dans le petit monde du vélo. L’homme d’affaires, vedette des années 80, a l’excellente idée de demander aux ingénieurs nivernais de transposer la technologie des pédales de ski au vélo.

Cette invention débouche, en 1984, sur un brevet qui va révolutionner le petit monde de la Petite Reine, comme rarement. Les pédales automatiques Look viennent de naître. Bernard Tapie lance son équipe pro, La Vie Claire, dont le leader est un certain Bernard Hinault, déjà vainqueur des Tours de France 1978, 1979, 1981 et 1982. Les cale-pieds à courroies de cuir ont vécu et disparaissent progressivement du peloton. D’autant plus rapidement que dès 1985, “Le Blaireau”, Bernard Hinault, remporte son cinquième Tour de France, pédales Look sous les chaussures.

En quelques années, pour ne pas dire en quelques mois, les pédales automatiques viennent effacer près d’un siècle d’utilisation de pédales à cale-pieds et courroies de cuir ! Si l’évolution (vous avez dit révolution ?) est aussi rapide, ce n’est pas sans raison…

Les pédales automatiques offrent, en effet, un bien meilleur contrôle du vélo. Le pédalage est plus précis grâce notamment à des chaussures plus rigides et une faculté à optimiser le geste de tirer (en phase de remontée de la manivelle) et de pousser, en phase de descente. Surtout, elles mettent un peu plus de confiance dans la pratique cycliste, notamment lorsqu’il pleut. Et puis, lapalissade, il n’y a pas besoin de serrer de sangle, puisqu’il n’y pas de sangle ! Le pied, en contact avec la pédale, est ajusté en position optimale. L’axe métatarsien est placé juste au-dessus de l’axe de la pédale.

> Le fonctionnement

Mais au fait, comment ça marche ? Les pédales automatiques Look fonctionnent avec deux composants principaux, les pédales, elles-mêmes, qui viennent se visser (exactement comme les pédales à cale-pied) au bout des manivelles et les cales qui, elles, se vissent sous les chaussures, via trois inserts métalliques, à vis. Un mécanisme à ressort (et depuis quelques années, à lamelles de carbone) permet de venir clipser et déclipser le pied. En cas de chute, le mécanisme “libère” le cycliste. Ce dernier n’est plus “solidaire” de son vélo. Le risque de blessure grave s’en trouve diminué.

Malgré un certain nombre d’améliorations (tout particulièrement un rapprochement de la chaussure vers l’axe de la pédale), les pédales automatiques Look sont basées sur le même principe depuis leur création. Pour chausser (clipser), il s’agit de pousser son pied vers l’avant et, dans le même temps, de pousser le talon vers le pédalier, jusqu’à ce que la cale se fixe dans la pédale. Un “clic” caractéristique se fait entendre. Pour déclipser, il suffit de faire pivoter le talon vers l’extérieur jusqu’à ce que la cale soit libérée. Là encore, un “clic” se fait entendre.

Petit détail important, si la pédale est réalisée en métal ou en carbone, la cale est en plastique. Elle est de forme trapézoïdale. Attention à l’usure, en particulier lorsque le cycliste n’est pas monté sur son vélo… La fixation de ladite cale sur la chaussure se fait sur trois points.

La compatibilité de la chaussure doit donc être totale, afin de trouver un placement optimal, tant pour le confort que pour l’efficacité du pédalage. Il s’agit également de préserver la – bonne – cinématique de la jambe en phase de pédalage, du pied à la selle, en passant par la cheville, le genou et la hanche.

Afin de répondre aux besoins (et donc à la souplesse des tendons) de chacun, Look propose des cales noires, rouges et des cales grises. La différence ? Une liberté angulaire qui diffère. Le talon est alors plus ou moins libre de se déplacer sur la gauche ou sur la droite. Une cale noire n’offre aucune liberté angulaire. C’est la version ultime, celle qui apporte le plus de rendement mais qui se montre complexe à régler. Il faut avoir une excellente habitude du système pour ne pas risquer la blessure. Les cales grises offrent 4.5° de liberté angulaire. Les cales rouges permettent une liberté angulaire qui peut atteindre jusqu’à 9°…

Notez qu’aujourd’hui, les pédales (et donc les cales) Look permettent de positionner latéralement le pied, plus ou moins loin de l’axe de la manivelle. Il devient même possible de régler la dureté de l’enclenchement comme du déclenchement de chaussage, notamment en fournissant sur ses modèles à lamelle carbone, une seconde lamelle, plus rigide (indice 12) que la lamelle montée d’origine (indice 8).

> La gamme

Si, à ses débuts, Look ne proposait que des pédales à destination des coursiers, en plus de 35 ans d’exercice, les choses ont bien évolué, de nouvelles pratiques sont apparues et l’ergonomie a fait un bond en avant. Il apparait donc fort logique que la marque de Nevers ait progressivement inscrit à son catalogue, de très nombreuses pédales différentes, afin de répondre à toutes les pratiques relatives au vélo de route. Pour être précis, le catalogue Look de route ne compte pas moins de six séries de pédales différentes.

Il y a, bien sûr, les pédales pour la compétition pure, pour le cyclosport, mais aussi pour un certain nombre de randonneurs dont l’effort, souvent prolongé, ne nécessite guère de descendre de vélo. Ces pédales, dont la fonction première est d’optimiser le pédalage, sont dotées de cales relativement saillantes, qui ne font rien pour faciliter la marche…

Et puis, il y a les pédales pour les autres activités (essentiellement pour le vélo de ville, le vélotaff ou le cyclotourisme) qui, elles, n’ont pas été pensées pour la seule performance (même si ladite performance demeure au cœur des préoccupations, au moment de la conception et du développement). Elles facilitent donc la marche, en proposant des cales plus petites, aptes à s’intégrer à l’intérieur de la semelle des chaussures.

Chacun de ces six modèles se décline en différentes variantes car, en fonction du niveau de chaque utilisateur, de la durée moyenne des sorties ou, tout simplement, du budget octroyé par le cycliste, cyclosportif, cyclotouriste ou vélotaffeur, il est possible de privilégier certaines “options” plutôt que d’autres, le réglage, par exemple…

Un tour d’horizon s’impose.

1. Pédales Look Keo 2 Max

Chez Look, les Keo 2 Max constituent le best-seller des pédales de course, de cyclosport et de cyclotourisme sportif. Et, pour cause, elles sont probablement les plus consensuelles de la gamme route. Présentées fin 2017 et commercialisées dans la foulée, elles se veulent fines et efficaces, grâce à une importante surface d’appui (25% plus importante que la version antérieure). Certes, elles ne bénéficient pas de la technologie “lame carbone”, mais cela permet de maintenir un tarif attractif, pour des performances de très bon niveau.

La surface de contact de ces Look Keo 2 Max est de 503 mm2, pour une largeur de 60 mm. La plaque en inox qui recouvre la pédale, a été étudiée pour épouser, avec précision, la géométrie de la cale, ce qui permet de rendre constante la surface d’appui quelle que soit la position du pied sur la pédale, car il importe de souligner que le réglage et la liberté angulaire viennent interférer sur ladite surface d’appui… Ces 503 mm2 correspondent à 0° de liberté angulaire. Ladite surface passe à 498 mm2 avec les cales autorisant 9° (+/- 4,5°). La longueur depuis la manivelle est de 85,5 mm tandis que le Q Factor est de 53 mm et la distance axe/semelle, de 18 mm. Notez qu’il est possible de régler la tension de déchaussage de la pédale de 8 à 12 Nm, grâce à une vis de tension située sur le dessus de la mâchoire arrière.

L’axe de ces Look Keo 2 Max est réalisé en acier CRMo + surdimensionné. Les roulements sont annulaires. Ils se montrent très fluides à l’usage, sans aucun temps d’adaptation, comme ce fut parfois le cas sur certains produits de la marque.

Classées par le manufacturier de Nevers, dans la catégorie “Granfondo”, ces pédales conviendront parfaitement aux coursiers qui recherchent un produit efficace, ne nécessitant pas un entretien particulièrement contraignant et pour qui la légèreté n’est ni une obsession, ni une priorité. Les cyclosportifs et les cyclotouristes sportifs y trouveront également leur compte.

Ces Look Keo 2 sont déclinées en deux versions. La version carbone revendique, sur la balance, 251 g la paire, pour un prix de 99,90 € ; tandis que la version “classique”, avec un corps en matériaux composites, affiche 281 g la paire, pour un prix de 70 €. Les cales pèsent 71 g (en bi matière, c’est-à-dire avec un grip facilitant – un peu – la marche). Elles permettent, en particulier par temps humide, de diminuer, pour ne pas dire d’annuler les grincements parasites, gros défaut – récurrent – de nombreuses pédales Look…

2. Pédales Look Keo Blade

Beaucoup plus élitistes que les Keo 2 Max, apparues dans leur version initiale, en 2015, les Look Keo Blade sont les premières pédales à lamelles carbone développées par la firme de Nevers. Les lamelles de carbone viennent jouer le rôle habituellement tenu par les ressorts, pour les “opérations” d’enclenchement et de déclenchement.

Elles sont désormais déclinées en 3 versions différentes, pour un prix de 129,90 €, 189,90 € ou 299,89 €. La différence étant justifiée, essentiellement, par des axes en différentes matières et des roulements de nature dissemblable. Le corps, lui, demeure en carbone, quelle que soit la version.

La surface d’appui de ces Look Keo Blade est de 700 mm2, pour une largeur de 67 mm, ce qui les place dans le peloton de tête des plus importantes surfaces d’appui… La plaque en inox, qui assure le “contact” avec la cale, a été pensée pour optimiser la constance des appuis, quelle que soit la position du pied sur la pédale. L’importante surface s’en trouve utilisée au mieux, ce qui favorise grandement le rendement, avec ou sans liberté angulaire, avec cale rouge ou cale grise.

La longueur depuis la manivelle est de 88 mm, tandis que le Q Factor est de 53 mm et la distance axe/semelle, de 13 mm. Notez qu’en fonction de la lame carbone utilisée, la tension de déchaussage de la pédale est de 8, 12, 16 ou 20 Nm. Les compétiteurs les plus exigeants, les spécialistes du chrono et les triathlètes vont adorer !

Notez que sur toutes les versions de ces Look Keo Blade, une fine plaque en carbone tressé vient recouvrir la face opposée au chaussage. Cela favorise l’aérodynamique et prouve, s’il en était besoin, que ce modèle cible clairement les compétiteurs purs et durs !

La version de base, Keo Blade Carbon, adopte un axe CrMo+ et des roulements annulaires, pour un poids (vérifié) de 236 g. La version intermédiaire, Keo Blade Carbon Ceramic, conserve l’axe CrMo+, mais adopte des roulements céramiques, particulièrement fluides. Le poids de l’ensemble atteint 235 g… La comparaison, en termes de rapport qualité / prix / poids, avec les Keo Blade Carbon n’est pas forcément à l’avantage des Keo Blade Carbon Ceramic, sauf à privilégier les qualités de roulements, sans s’occuper du prix.

La version haut de gamme, Keo Blade Carbon Ceramic Ti, adopte un axe en titane et des roulements céramiques pour un poids total vérifié de 193 g. Cette fois, malgré le prix – très – élevé (pour mémoire le tarif est de 289,90 €) l’investissement peut valoir le coup… pour les compétiteurs de haut niveau uniquement.

Ici, point de craquement… Le ticket d’entrée à la gamme Keo Blade Carbon étant – seulement – 30 € supérieur au prix des Keo 2 Max Carbon, il est peut-être astucieux d’investir…

3. Pédales Look Keo Classic 3

Les Look Keo Classic 3, comme leur nom le laisse à penser, constituent la troisième génération de ce qui est désormais le produit d’appel de la gamme de pédales de route, pour les cyclosportifs ainsi que pour les cyclotouristes sportifs ou les randonneurs. Elles sont déclinées en deux versions, les Keo Classic 3 et les Keo Classic 3 Plus. Comme n’importe quel produit d’appel, elles attirent l’attention pour leur prix particulièrement attractif. Les deux versions s’affichent respectivement à 45,90 € et à 59,90 €. Évidemment à ce prix-là, c’est un ressort contraint qui permet de chausser et de déchausser. Il n’est pas question de lamelles en carbone… Pour tout dire, ce n’est pas gênant le moins du monde, puisque le public visé, outre le prix, recherche de l’efficacité et de la durabilité plutôt que du light. Ces Keo Classic 3 et Classic 3 Plus sont efficaces.

La surface d’appui de ces Look Classic est de 400 mm2, pour une largeur de 60 mm, ce qui les place dans la moyenne inférieure du marché… Notez que sur la version Classic 3 Plus, deux petites plaques en inox viennent assurer le contact avec la cale. Même si la surface totale reste plus que limitée (même par rapport aux Keo 2 Max), elles permettent d’augmenter de manière significative, la durée de vie des pédales et, dans une moindre mesure, la durée de vie des cales (durée de vie qui dépend de la marche effectuée, plus que du contact avec la pédale elle-même). Et cela, d’autant plus que le corps est réalisé en matériaux composites…

La longueur, depuis la manivelle, est de 84,5 mm, tandis que le Q Factor est de 54 mm et la distance axe/semelle, de 18 mm… Et, c’est une critique que l’on peut faire à ces pédales : elles sont un peu hautes. Un défaut qui en rebutera peut-être certains, mais qui sera vite pallié par le système d’enclenchement mécanique, avec réglage de la dureté du ressort. Un vrai plus à ce niveau de prix.

Quelle que soit la version de ces Look Keo Classic 3, l’axe est en CrMo et les roulements, classiques, sont à billes. De fort bonne facture, il faut le reconnaître !

Le poids est de 273 g pour les Keo Classic 3 et de 277 g pour les Keo Classic 3 Plus, ce qui dans la norme à ce niveau de gamme et de prix. Pour débuter dans le vélo de route (en dehors de toutes pratiques compétitives) et pour les petits budgets, ces Look d’entrée de gamme constitueront un excellent choix. Par contre, il ne faudra être ni trop regardant sur le prix, ni sur le poids.

4. Pédales Look X-Track

Présentées dans leurs premières versions, en octobre 2017, ces pédales Look X-Track, initialement créées pour les pratiques VTT, reprennent le standard Shimano SPD (pour Shimano Pedaling Dynamics ou, en français, Shimano Pédalage Dynamique). Avec leurs cales (métalliques) de petite taille, qui s’intègrent aisément dans les semelles de chaussures, elles sauront convenir, parfaitement, aux adeptes du vélotaff, mais aussi aux cyclotouristes ou aux inconditionnels du VAE, qui aiment pouvoir marcher, à peu près normalement, lorsqu’ils descendent de vélo.

Aujourd’hui, elles se déclinent en deux “variantes”. La série X-Track (X-Track, X-Track Race, X-Track Race Carbon et X-Track Carbon Ti) et la série X-Track En-Rage (X-Track En-Rage, X-Track En-Rage Plus et X-Track En-Rage Plus Ti). La première nommée, d’un encombrement relativement réduit, malgré une surface d’appui d’environ 500 mm2 est, dans la lettre comme dans l’esprit, totalement dédiée au VTT, en particulier le VTT sportif. Les deux autres, en revanche, son dotées d’une grande plate-forme en alu qui saura convaincre bon nombre de routiers, à la pratique loisir exacerbée. C’est cette seconde déclinaison qui nous intéresse présentement. L’utilisation d’une chaussure de ville (sans cale) devient, en effet, parfaitement possible. En utilisation urbaine ou lorsqu’il importe de souvent mettre pied à terre, c’est un avantage indéniable. Cela étant, sur la partie automatique (SPD, donc), le chaussage et le déchaussage se révèlent particulièrement aisés.

Les Look X-Track En-Rage disposent donc d’une surface d’appui de 545 mm2 (c’est-à-dire 30 mm2 de plus que les X-Track), lorsque les Look X-Track En-Rage Plus offrent 664mm2. Attention, ces valeurs exceptionnelles impliquent de vérifier la – bonne – compatibilité (en termes de largeur) avec les chaussures utilisées.

La présence de petites vis-crampons à l’avant des X-Track En-Rage Plus et Plus Ti vient mettre en exergue la filiation VTT. Les cyclistes routiers qui, par ailleurs, ne sont pas VTTistes risquent fort de trouver la chose inutile, voire, se détourneront du produit.

La largeur des X-Track En-Rage est de 63 mm, contre 67 mm pour les X-Track En-Rage Plus et Plus Ti. Sur les premières nommées, le corps est en alu. Il est en alu forgé, sur les secondes. L’axe est en Chromoly+ ou en titane sur la déclinaison X-Track En-Rage PlusTi.

La robustesse est, ici au rendez-vous, pour une multitude de pratiques (les deux faces sont chaussables).

5. Pédales Look Geo Trekking

Sortie en fin d’année 2019, la série Look Geo Trekking a été pensée d’abord et avant tout pour les vélotaffeurs, les gravellistes et les randonneurs au long cours… Elle se veut également beaucoup mieux adaptée aux pratiques multiples que les X-Track En-Rage. La série se compose de trois modèles distincts (Geo Trekking, Geo Trekking Grip et Geo Trekking Roc).  Notez que les Geo Trekking et les Geo Trekking Roc, peuvent toutes deux être dotées des éclairages Vision qui viennent, simplement, se fixer à l’arrière de chaque pédale.

Le principe de fonctionnement de ces pédales n’est pas nouveau. On retrouve, en effet, deux faces d’appui. La première, est une large plateforme sur laquelle vient se poser, en toute liberté, une chaussure à semelles plates ; la seconde est une pédale automatique, qui reprend le système Shimano SPD adopté sur les Look X-Track, avec une très grande facilité de fixation, grâce aux cales Easy dont le déchaussage multidirectionnel se révèle bluffant. Ledit mouvement cumule, en effet, rotation et traction. La tension du ressort se règle de 5 à 10 Nm.

Le corps, en aluminium, affiche une largeur de 84 mm sur la version Geo Trekking Roc, dotée de huit picots vissés (sur la face non automatique) pour une accroche maximale, fort utile lorsqu’il s’agit d’aller rouler sur les sentiers et chemins, mais pas nécessairement très pratique sur la route… Le poids affiché est de 466 g la paire (494 g pour la paire de Geo Trekking Roc Vision). Le prix est de 99,90 € sans l’éclairage orange Vision (autonomie de 30h) et de 139,90 €, avec.

La version Geo Trekking Grip revendique la même largeur, 84 mm, mais le corps est réalisé en matériaux composites et élastomère bi-injection, pour un toucher de pédalage inégalé. Revers de la médaille, le poids s’en ressent de manière – relativement – significative puisque la paire revendique 456 g (l’éclairage Vision n’est pas disponible sur cette version). À 69,90 €, c’est une bonne affaire !

Reste la version Geo Trekking où l’on retrouve l’axe en CrMo +, les roulements à billes et le corps en matériaux composites. La largeur reste à 84 mm, pour un Q Factor de 56 mm (comme pour les deux autres versions). Le poids de la paire est de 406 g sans l’éclairage Vision et de 434 g avec. Reste le prix, plutôt attractif, de 59,90 € ou de 99,90 €. Un très bon choix, pour les vélotaffeurs, comme pour les randonneurs ultra-distance (type Paris-Brest-Paris) qui, avec la version Vision, pourront rouler en toute sécurité, au juste prix.

Notez que la lumière Vision est disponible séparément en kit de deux lumières (49,90 €) qui peut se fixer sur la face avant ET sur la face arrière (dans cette hypothèse, il importe d’acheter deux kits) ou sur une seule face, au choix. Ces LED qui viennent se fixer avec une déconcertante facilité affichent une autonomie de 30 heures, en mode clignotant, pour une puissance maxi de 15 lumens (visibilité jusqu’à 400 m). Mais il est également possible de disposer d’un éclairage fixe et d’un éclairage clignotant ECO. Pour recharger, avec une micro-USB, il faut compter environ 50 minutes, ce qui est plutôt rapide.

6. Pédales Look Exakt

Présentées en 2018, les pédales Look Exakt sont bien plus que des pédales, puisqu’elles “cachent” un capteur de puissance. Descendantes, dans l’esprit des Look Power, elles sont le fruit d’un partenariat avec LE spécialiste mondial du capteur de puissance, SRM. Il y eut d’abord, la fabrication de manivelles en carbone pour les SRM et, désormais, il y a ces pédales Exakt.

Trois versions sont inscrites au catalogue : la version de base, Look Exakt Single, affichée à 799 €, ne mesure la puissance qu’avec la pédale droite. La version intermédiaire, Look Exakt Dual, affichée à 1399 €, mesure la puissance avec les deux pédales (ce qui peut être intéressant pour déterminer certains déséquilibres dans l’effort). Enfin, il y a la version “complète”, Look Exakt Bundle, affichée à 2179 €, qui délivre les mêmes prestations que la Look Exakt Dual tout en étant associée au compteur SRM PC8.

Si l’axe a été réalisé en acier, pour de légitimes questions de poids, mais aussi de durabilité, Look a opté pour un corps 100% carbone, sur lequel a été apposée une fine plaque en inox de taille plutôt réduite… La surface d’appui de 400 mm2, pour 64 mm de large, n’est pas vraiment exceptionnelle, puisqu’elle est exactement comparable à celle des Look Keo Classic 3. Notez que le Q Factor est de 54,6 mm et la hauteur d’appui, de 18,6 mm. Les coursiers les plus exigeants ne sont donc pas nécessairement les premiers acheteurs de ces pédales “qui captent la puissance” ! En revanche, beaucoup de cyclosportifs en quête de données aptes à l’optimisation de la performance (puissance, cadence de pédalage, couple ou balance droite / gauche, pour les versions Look Exakt Dual et Look Exakt boundle), constituent le cœur de cible.

La paire de Look Exakt Dual, ne pèse que 310 g (poids vérifié), ce qui se révèle remarquable, surtout lorsque l’on sait que l’électronique ne représente que 25 g par pédale ! Autrement dit, la paire de Look Exakt Single, ne pèse que 285 g.

Malgré un prix élevé, ces pédales Exakt ne sont pas dotées de lames en carbone, mais de très classiques ressorts. Réglables (c’est un minimum, à ce niveau de gamme), ils permettent de faire varier la tension de 9 à 18 Nm, ce qui est largement suffisant pour les sprinteurs les plus puissants.

Notez que ces pédales répondent à la norme d’étanchéité IPX7. Cela signifie qu’elles peuvent être plongées dans un mètre d’eau, durant 30 minutes. Il peut pleuvoir à seaux, ce n’est pas un problème. Les protocoles de transmission des données, en Bluetooth et en ANT+ restent opérationnels. C’est un plus, car ces pédales se révèlent compatibles avec la grande majorité des compteurs GPS du marché !

L’alimentation, assurée par une batterie au lithium rechargeable via un connecteur magnétique est, théoriquement, de 100 h. En pratique, c’est à peu près exact (!)…

Look est l’inventeur de la pédale automatique moderne. Pour autant, la marque de Nevers ne s’est jamais endormie sur ses lauriers. D’innovation en innovation, en sachant rester à l’écoute de tous les pratiquants, tout particulièrement pour ce qui concerne le vélo de route, le manufacturier tricolore a développé une gamme de pédales qui répond à tous les besoins et à tous les budgets. Ainsi, de 45,90 € (Look Keo Classic 3) à 2179 € (Look Exact Boundle) chacun trouvera SA pédale. Les compétiteurs purs et durs se retrouveront autour des Keo Blade Carbon, les cyclosportifs autour des Keo 2 Blade, tandis que les vélotaffeurs et les randonneurs au long cours devraient préférer les très polyvalentes Geo Trekking.

2 Commentaires

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  1. Bonjour,

    Faut-il mettre une rondelle entre le pédalier et la manivelle ? Ce n'est pas préconisé par look pour le modèle keo 2 max, mais tous les tutos conseillent d'en mettre… du coup je ne sais pas trop..
    Merci !

    1. Bonjour,

      Tout dépendra de votre pédalier ! Pour un pédalier Shimano ou autre, disposant de manivelles Aluminium sans insert pour le filetage, il n’est pas nécessaire d’utiliser de rondelle au montage.

      Certains pédaliers SRAM, FSA ou autres marques disposant de manivelles carbone avec insert aluminium collé, nécessitent d’utiliser une rondelle avant montage. Cette rondelle est fournie avec ces pédaliers d’origine.

      De règle générale, je vous invite à appliquer une légère dose de graisse sur le filetage et de démonter/remonter régulièrement vos pédales afin de s’assurer que les filetages manivelles/pédales ne se soude à froid sur une utilisation prolongée.

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