Quelles sont les 10 meilleures selles de vélo de route ?
Lorsque l’on parle de vélo et tout particulièrement, de vélo de route, il importe de composer avec cinq appuis essentiels. Il y a les pieds, sur les pédales, les mains sur le cintre et le bassin, sur la selle. C’est l’assise. Un point essentiel, tant en termes de rendement, qu’en termes de confort. Bien choisir sa selle se révèle donc capital, ne serait-ce que pour éviter échauffements et douleurs. Les fabricants regorgent d’idées pour éviter ces problèmes et l’offre se révèle pléthorique. Nous vous proposons ce petit guide pour vous aider à faire le bon achat avec notre sélection des 10 meilleures selles pour la route.
C’est une lapalissade, lorsqu’un cycliste roule, chaque semaine, de nombreuses heures durant, ce qui prime, c’est la sensation de confort qu’il peut éprouver. Il s’agit donc qu’il soit bien posé sur son vélo. Ainsi, évitera-t-il toute une palette de douleurs, tout en améliorant son rendement, parfois de manière significative. Cette constatation soulève inévitablement la question de l’ergonomie. Les notions relatives aux études posturales, ainsi qu’aux prises de côtes, ne font que suivre.
L’ergonomie doit impérativement prendre en considération le mouvement de l’ensemble des segments osseux et celui, concomitant, des articulations du cycliste, au moment du pédalage. Même si ce mouvement global est contraint par un quintet d’entraves majeures : les deux pieds qui appuient sur les pédales ; le bassin qui repose (la plupart du temps) sur la selle ; et les deux mains qui attrapent le cintre, en divers endroits, selon la topographie du théâtre d’opération. Car l’attitude d’un même cycliste (et donc son mouvement) lorsqu’il pédale, n’est pas la même en montée, en descente ou sur le plat. De plus, elle change selon la longueur et l’intensité de la montée (comme de la descente), tandis que sur le plat, le vent, sa puissance ou sa direction auront d’importantes conséquences sur le pédalage.
Et puis, les mesures du corps, que l’on pourrait qualifier d’objectives, sont liées à “l’historique” individuel de chaque cycliste, autant qu’aux particularités naturelles de chacun. Mais, pour compliquer un peu l’interprétation de ces mesures, il importe de prendre en compte l’état de forme de tout individu à un moment donné.
La vérité de toutes mesures est donc celle d’un instant, dans un environnement donné. Ce qui est vrai maintenant ne le sera plus dans quelques jours, dans quelques heures, dans quelques minutes. Et, en tout état de cause, cette vérité ne se rejouera plus jamais à l’identique. D’ailleurs, plutôt que de parler de points d’appuis, ne vaudrait-il pas mieux parler de surfaces d’appuis ? En effet, le corps de chaque cycliste, avec ses imperfections, est “habillé” pour l’effort, avec des interfaces (chaussures, cuissard et gants) qui se modifient au gré des cycles de pédalage, au gré de la mise en œuvre d’une multitude de forces pluridirectionnelles.
Les appuis les plus importants sont ceux de chaque pied sur chaque pédale, puisque ce sont eux qui conditionnent les deux autres. L’appui du bassin sur la selle et, dans une moindre mesure, celui des mains sur le cintre, prend donc toute son importance.
Le choix d’une bonne selle se révèle donc absolument crucial. Il doit faire l’objet d’une étude minutieuse, en fonction de sa morphologie, de sa position sur le vélo, de son style, de ses pratiques et, accessoirement, de ses envies autant que de son budget. L’objectif premier étant d’éviter de provoquer échauffements et irritations (donc douleurs) ne serait-ce que pour continuer à se faire plaisir sans impacter le rendement.
Mais attention à ne pas perdre de vue que le bon choix n’est rien sans un bon réglage. Conseils…
> Faire corps avec sa selle
Tout commence avec quelques notions d’anatomie, histoire de mieux comprendre les bases des appuis sur la selle. En effet, le bassin se compose (ou se décompose) en plusieurs ensembles osseux, tendineux et musculaires, qu’il importe de connaître.
D’abord, on trouve les ischions, les deux os du bassin. Ce sont eux qui supportent le poids du cycliste assis sur la selle. La distance entre ces deux os déterminera la largeur de la selle. Mais bien sûr, il varie d’un individu à un autre. La moyenne statistique a déterminé comme écart référence : 118 mm pour un homme et 130 mm pour une femme. C’est la raison pour laquelle les selles pour dames sont généralement plus larges que celles des hommes.
Ensuite, il y a les tissus dits “mous” qui entourent les ischions. Cette enveloppe essentiellement graisseuse permet d’amortir l’assise, donc de filtrer les inégalités de la route. Son “épaisseur” varie selon les saisons, en fonction de l’alimentation et du niveau de dépense énergétique. Ainsi, l’hiver, lorsque l’activité physique diminue et que l’on a tendance à manger plus gras, il n’est pas “idiot” de baisser sa selle de quelques – petits – millimètres.
Et enfin, il y a le périnée, un ensemble de muscles que l’on appelle également “plancher pelvien” et sur lequel s’exercent de nombreuses pressions. Et justement, il convient que ces pressions ne soient pas trop fortes, car la douleur n’est alors jamais bien loin. De plus, cet ensemble de muscles tient un rôle prépondérant chez la femme dans la prévention de l’incontinence… particulièrement après un accouchement. Chez l’homme, il peut être fragilisé en cas de traumatisme (choc violent) ou d’opération de la prostate.
> La question de l’assise
En fonction de sa morphologie, de son style de pédalage et, surtout, de sa pratique cycliste, selon que l’on privilégie le confort ou la performance, l’assise peut varier de manière significative. Et il importe d’y porter attention, car c’est de cette assise que dépend la pression exercée sur la selle.
Lorsque l’on parle de vélo de route, l’inclinaison du cycliste vers l’avant peut changer du tout au tout, selon qu’il privilégie l’aérodynamisme ou la puissance. Et, comme tout est une question de compromis, l’appui sur la selle est amené à changer, en fonction de l’appui des pieds sur les pédales et des mains sur le cintre.
En chrono (c’est exactement la même chose sur la partie cycliste du triathlon), les selles étroites sont à privilégier afin de limiter au maximum les frottements pouvant survenir en haut des cuisses. Pour autant, les selles étroites ne conviennent pas forcément à toutes les morphologies. Et ce qui prime, c’est l’appui sur les ischions et le soulagement maximal du nerf honteux, le fameux périnée !
> Les bonnes dimensions
Que ce soit en longueur ou en largeur, les manufacturiers ont la fâcheuse tendance à multiplier les combinaisons possibles… Il s’agit en effet de répondre au mieux à la grande variété de la demande. Mais, pour le cycliste lambda, il faut bien l’avouer, il y a vraiment de quoi s’y perdre !
Certains fabricants, à commencer par Selle Italia et son système idMatch, propose des outils scientifiques pour choisir la bonne dimension de selle, tout en restant en adéquation avec son vélo et son type de pratique(s). Il existe cependant des moyens simples d’effectuer soi-même ces mesures physiologiques qui, si elles ne sont pas indispensables, se révèlent tout de même très utiles.
La première étape de cette prise de mesures consiste à s’assoir sur un carton ondulé, qui marque facilement ou, mieux, sur une surface souple à mémoire de forme. Sur la chaise, une position “normale” à 90° permet de reproduire la pression sur la selle et facilite l’accentuation de la pression sur le marqueur (le carton ou la surface à mémoire de forme). Il s’agit alors de mesurer (en millimètres), l’espace laissé par la pression que les deux os du bassin ont laissé sur le marqueur. Il ne reste plus qu’à les reporter sur l’assise de la selle que l’on a choisie, juste pour vérifier que le bon choix a été fait.
> Au regard de la forme
La forme de chaque selle répond à des critères morphologiques en rapport avec la pratique privilégiée par son utilisateur. La forme varie, principalement, au niveau de la partie arrière, que l’on appelle le croissant. Il existe trois types principaux de croissants.
Lorsque la forme du croissant est arrondie, on a généralement affaire à une selle typée “confort”, pensée avant tout pour éviter les échauffements lorsque l’effort se prolonge et que les heures de selle s’accumulent. Ceux qui aiment positionner leur bassin en arrière (et donc qui roulent le buste relevé) devraient les plébisciter, d’autant que les traumatismes du périnée sont, sinon évités, au moins largement moins nombreux.
Lorsque les selles sont plates, on a généralement affaire à une selle pour sportifs, pensée pour laisser une grande liberté de mouvement. Si la position “en avant” est favorisée (attention aux pressions qui s’exercent au niveau du périnée), elle permet une très grande liberté de mouvements du bassin et donc, de fréquents changements de position. Inutile de préciser que ce type de selles est réservé aux cyclistes les plus souples.
Enfin, lorsque les selles adoptent une forme intermédiaire, dite “semi-arrondie”, elles s’adressent à des cyclistes plus assidus, mais aussi, plus polyvalents.
> Les éléments de confort
On l’a vu, l’un des points forts d’une selle réside dans son aptitude à soulager les pressions qui s’exercent sur le bassin des cyclistes, que ce soit sur le périnée ou sur les ischions. Pour ce faire, les fabricants de selles rivalisent d’imagination.
Après la mode des inserts en gel, beaucoup de manufacturiers ont proposé un évidement central destiné, justement à soulager durablement le périnée. Dans cette optique, le confort dépend de la conception des “arrêtes”, qui forment le canal central. Trop molles, elles se montrent inutiles. Trop dures, elles peuvent provoquer des blessures…
Une autre possibilité consiste à proposer une selle ajourée au milieu. Là encore, il s’agit de supprimer les pressions qui s’exercent sur le périnée. Le manufacturier Selle Italia, avec sa SP-01 est même allé encore plus loin en proposant un arrière qui se divise en deux, afin d’accompagner le mouvement de balancier que le bassin exerce, en phase pédalage… Or, une selle ajourée se révèle inconfortable, par temps de pluie ! En effet, la rotation de la roue vient éclabousser le dessous de la selle. Un garde-boue s’impose donc, à moins d’apposer, sous la coque, un plastique autocollant, apte à stopper la projection d’eau.
Certaines marques, Fi’zi:k ont préféré travailler sur la suppression du bec. Les selles sont alors fortement raccourcies, libérant un certain nombre de pressions. Ces selles seront à privilégier sur les CLM et les triathlons. Pourtant, certains cyclistes n’hésitent pas à les utiliser sur des courses en ligne.
Désormais, sous l’impulsion une nouvelle fois, de l’italien Fi’zi:k (Antares Versus Evo 00, Antares Versus Evo R1 et R3), on observe, en plus du canal central, l’apparition d’un revêtement réalisé en impression 3D, qui permet de différencier la densité de la mousse, suivant les points d’appuis, pour une diminution des tensions.
> Qu’en est-il des matériaux ?
La nature de la coque (et dans le cas des selles en cuir, la nature de la coque ET de la surface d’appui) se révèle également très importante, puisqu’elle implique une plus ou moins grande souplesse de la selle et donc, des sensations différentes.
Le cuir est une matière vivante, une matière qui respire et qui ne brille ni par sa légèreté, ni par sa simplicité d’entretien… Après une – plus ou moins – longue période de rodage, la selle prend l’exacte forme du bassin de son utilisateur, pour un incomparable confort. Cependant, les selles en cuir ont tendance à se détendre au fil des années. Il importe donc de les retendre régulièrement et, autant que faire se peut, de les mettre à l’abri de la pluie et, plus globalement, de l’humidité. Nourrir le cuir avec des huiles adaptées constitue une incontournable obligation.
Les selles dites « d’entrée de gamme » sont souvent dotées d’une coque en plastique recouverte de mousse et, souvent, de renfort en gel. Proposées à un prix réduit, elles s’usent relativement rapidement, même si la pluie et l’humidité ne les impactent guère.
Les coques en nylon, parfois renforcées de fibres de carbone, conviennent parfaitement aux pratiques sportives et cela d’autant que les selles ainsi fabriquées se montrent plutôt souples (c’est idéal pour les longues distances), mais ne s’avachissent pas avant de très nombreux kilomètres, surtout lorsqu’elles sont renforcées de carbone.
Enfin, les coques en carbone permettent de proposer des selles à la fois légères et souples (selon la nature et l’orientation des fibres) à l’envie. Surtout, elles assurent un confort optimisé par une grande aptitude à filtrer les vibrations. Ces selles peuvent faire l’unanimité, si le revêtement est adapté…
> La nature des rails
Les rails, montés sous la coque, ont une double fonction. D’abord, ils servent à supporter la coque et le poids du cycliste. Ils servent également à coulisser sur le chariot (pour le réglage du bon recul) qui viendra, après serrage, fixer la selle, au sommet de la tige … de selle. Cela tombe donc sous le sens, les matériaux utilisés conditionnent le confort de la coque.
En titane, ils permettent de contrôler le confort, pour un juste poids. En acier, ils se révèlent pratiquement inusables, mais, revers de la médaille, ils grèvent quelque peu le poids de l’ensemble. L’aluminium s’avère plutôt léger, mais sa tenue dans le temps n’est pas excellente et la filtration des vibrations n’est pas idéale. Enfin, il y a le carbone. L’absorption des vibrations est exemplaire, tandis que le poids est abaissé à son maximum. Mais attention, le diamètre des rails en carbone est généralement plus élevé que pour les rails en alu, acier ou titane. Du coup, la compatibilité avec les chariots “standards” n’est pas toujours possible. De plus, il importe de ne pas trop serrer le chariot, afin de ne pas écraser la fibre de carbone et de ne pas la fragiliser.
Notez que certaines marques proposent des rails en manganèse. Plutôt légers, ils conviendront en priorité aux compétiteurs les plus légers, qui aiment à régulièrement relancer en danseuse…
Sur le marché de la selle de vélo de route, l’importance de l’offre impose à chaque cycliste de cerner sa recherche avec précision, que ce soit en termes de désirs, de besoins ou de compatibilité morphologique. Pour cela, mieux vaut prendre son temps. Une fois le bon modèle sélectionné, il faut s’attacher aux réglages. Une étude posturale pourra d’ailleurs se révéler très utile, afin de ne faire aucune erreur de recul ou d’inclinaison (dans un sens, comme dans l’autre) de sa selle.
Bien posé et bien équilibré, le cycliste s’épargnera bon nombre de douleurs et autres désagréments, à commencer par ceux liés à la selle… Par voie de conséquence, le gain de confort et le gain de puissance ainsi acquis augmenteront le plaisir de rouler, de manière exponentielle !
> Les 10 meilleures selles de route
Toutes les selles de route ne se valent pas. Toutes les selles de route ne vous conviendront pas. De cette double constatation a découlé une complète étude de marché. Après de nombreuses heures de selle (sans mauvais jeu de mot), qui ont fait suite à pas mal de montages (et de démontages), nous avons sélectionné, arguments à l’appui, les dix selles que nous considérons comme les meilleures de toutes.
1. Selle vélo route Selle Italia Flite Boost TM S1
Né en 1897, aux portes de Milan, Selle Italia, aujourd’hui installé à Castella d’Asolo (à l’ouest de Venise), est l’un des leaders mondiaux de la selle de vélo légère. Cette Flite Boost TM S1 s’inscrit dans cette tradition de performance qui anime la marque italienne depuis sa création.
Pensée pour répondre, en priorité, aux besoins des compétiteurs et des cyclosportifs les plus exigeants, cette Selle Italia Flite Boost TM S, qui est apparue pour la première fois lors du championnat du monde de cyclo-cross 2020, sur le vélo de Mathieu Van der Poel, est longue de 248 mm, pour une largeur de 130 mm.
Dans la nomenclature de Selle Italia, elle est classée S1. En d’autres termes, elle s’adresse aux petits bassins, c’est-à-dire aux cyclistes dotés d’un écart inter-ischions réduit et dont la souplesse n’est pas la caractéristique première (manque de souplesse souvent largement compensé par une forte puissance).
Dotée de rails en manganèse (ø 7 mm), cette Flite Boost TM S1 adopte une coque Soft-Tek et un canal central qui permet de minimiser les pressions qui s’exercent sur le périnée. Les adeptes des longues distances devraient apprécier.
Pesée à 244 g, elle est proposée à 129,90 €. C’est une excellente affaire, notamment en termes de qualité et de prix, d’autant que le juste compromis entre souplesse, rigidité et confort, associé à un haut niveau de finition, laisse présager d’une très bonne tenue dans le temps.
Les + : Le niveau de confort – Le canal central – La qualité de finition – Les rails manganèse – Le rapport qualité / prix.
Les – : Le poids est dans la moyenne.
2. Selle vélo route SMP Extra
Créé en 1947, au centre de Padoue, par Martino Schiavon, SMP (pour Schiavon Martino Padova) compte probablement parmi les plus innovants spécialistes de la selle de vélo, haut de gamme… En 1979, après avoir déménagé à quelques kilomètres de ses locaux historiques, à Casalserugo, le manufacturier travaille activement sur le confort de ses produits, jusqu’à lancer, en 2004, la série SMP4BIKE (dont fait partie l’Extra), qui se caractérise par un évidement central et un bec “tombant”. Le bassin est calé sans être comprimé. Le confort est optimisé. D’ailleurs, cette technologie a fait l’objet d’un article dans le très sérieux The Journal of Sexual Medicine…
Cette selle SMP Extra, qui fait partie de la série, a été pensée pour satisfaire les randonneurs et les cyclosportifs recherchant un excellent maintien sans pression sur le périnée. Avec une longueur de 275 mm, pour une largeur de 140 mm, elle revendique 395 g (vérifiée à 396 g), sur la balance, pour un prix de 79 €. Une excellente affaire !
La coque, identique à celle de la gamme Professional est réalisée en nylon 12, renforcée de fibre de carbone, pour une flexibilité “étudiée” qui doit durer dans le temps. Sa forme creuse, évidée au centre, permet de pédaler callé, tout en diminuant les appuis, en particulier sur l’avant du bassin, grâce au bec de selle qui part vers le bas.
Le revêtement synthétique SVT (disponible en 7 coloris), associé à un rembourrage polyuréthane, va lui aussi dans le sens du confort et de la durabilité. Les rails en acier de 7 mm de diamètre, adoptent un design qui permet d’optimiser le recul (et l’avancée) de selle.
Les + : Le niveau de confort – L’évidement central – Le bec qui part vers le bas – La finition – Le design des rails – Le prix.
Les – : Un peu lourde.
3. Selle vélo route Selle Italia SLR Boost L1 Ti 316
Le spécialiste italien de la selle de vélo légère, Selle Italia, n’a, depuis sa fondation en 1897, jamais cessé d’innover, pour plus de performance. Avec cette SLR Boost L1 Ti 316, le manufacturier de Castella d’Asolo (à quelques encablures de Venise) revisite en profondeur l’un de ses best-sellers.
Longue de 248 mm et large de 145 mm, cette selle SLR Boost L1 Ti 316 revendique un poids de 175 g (la version S, large de 130 mm, est affichée à 170 g), pour un prix de 224,90 €. C’est l’une des selles light, les plus confortables du marché. Certes, elle laisse l’évidement central à son homologue Supeflow, mais la pression sur le périnée a largement été diminuée par la gouttière centrale. Si cela fait perdre quelques grammes, par temps de plus, cela évite à l’eau, projetée par la rotation de la roue, de remonter au travers de la selle. Le confort en est augmenté.
La coque réalisée en nylon renforcé de fibre de carbone propose une flexibilité qui saura convaincre les compétiteurs les plus assidus, tandis que le système Shock Absorber, astucieusement placé entre ladite coque et les rails, filtre merveilleusement les petites – et grosses – vibrations. Les cyclotouristes vont adorer, surtout lorsqu’ils apprendront que les rails, de 7 mm de diamètre, sont réalisé en titane.
Cette Selle Italia SLR Boost L1 Ti 316 dispose de tous les atouts pour intéresser une grande majorité de cyclistes, à l’exception des inconditionnels du light.
Les + : Le niveau de confort – La gouttière centrale – Les rails en titane – La qualité de finition – La flexibilité de la coque – La durabilité du revêtement.
Les – : Ne concerne pas les inconditionnels du light.
4. Selle vélo route Selle Italia SLR Titanium Superflow L3
Leader mondial de la selle pour vélo (et tout particulièrement pour vélo de route, Selle Italia, qui est basé à quelque dizaines de kilomètres, à l’est de Venise, dans la petite ville de Castella d’Asolo, n’a jamais fait aucune concession à la qualité. La Selle Italia SLR Titanium Superflow L3 s’inscrit totalement dans cette lignée.
Longue de 275 mm et large de 145 mm, elle offre un excellent niveau de performance, avec un confort hors du commun, notamment grâce à sa grande surface ajourée (qui réduit totalement les pressions sur la zone du périnée) et à son rembourrage en gel. Le revêtement de surface, Fibra Tek, très résistant à l’usure, confère à cette selle une importante longévité. Les adeptes des grandes distances devraient la plébisciter. Proposée à 239 €, elle ne revendique, sur la balance, que 162 g (vérifié à 164 g).
La coque réalisée en nylon renforcé de fibre de carbone propose une flexibilité qui saura convaincre les compétiteurs les plus assidus, tandis que le système Shock Absorber, astucieusement placé entre ladite coque et les rails, filtre merveilleusement les petites – et grosses – vibrations. Les cyclotouristes vont adorer, surtout lorsqu’ils apprendront que les rails, de 7 mm de diamètre, sont réalisé en titane.
Alors, cette Selle Italia Titanium Superflow L3, serait-elle LA selle universelle ? En tout cas, elle dispose de tous les atouts pour intéresser toutes les typologies de cyclistes.
Les + : Le niveau de confort – Le grand évidement central – Les rails en titane – La qualité de finition – La flexibilité de la coque – La durabilité du revêtement.
Les – : Un peu chère ?.
5. Selle vélo route Fi’zi:k Vento Argo R5 140mm
Fondée en 1996 Fi’zi:k est, à la base, la marque de selles de sport et de compétition du géant italien de la selle de loisir, Selle Royal. Basée à Pozzoleone, en Vénétie (Italie) la marque chère à Riccardo Biggolin s’est toujours attachée à proposer des produits de qualité, avec une bonne dose d’innovation.
Le modèle Vento Argo (l’un des tous derniers modèles de la marque) est ici proposé en version R5 S-Alu Rail, qui se montre particulièrement digne d’intérêt. Longue de 265 mm, pour une largeur de 140 mm, cette selle revendique 226 g, sur la balance, pour un prix de 99 €, particulièrement attractif eu égard à la qualité d’ensemble.
La Vento Argo a été pensée pour la route. Avec son bec court, destiné à l’optimisation de la stabilité. Elle ravira ceux qui privilégient les positions agressives et aérodynamiques, car elle est conçue pour que le cycliste puisse s’assoir plus avant. La coque, évidée en son centre, pour soulager les pressions de la zone du périnée, est réalisée en nylon renforcé de carbone, pour une juste flexibilité. Les rails en alliage S-Alloy (ø 7 mm) filtrent très bien les vibrations.
Dans une optique de confort, le rembourrage est fabriqué à partir d’une mousse Fi’zi:k de type 1, au profil bas et à la réactivité élastique. Car il s’agit de contribuer le plus activement possible à l’optimisation du transfert de puissance.
Au bout du compte, il s’agit d’une selle exceptionnelle qui conviendra aux attaquants, comme aux adeptes des longues distances, à commencer par les petits budgets.
Les + : Le niveau de confort – Le profil court – L’évidement central – Les rails en alliage d’aluminium – La qualité de finition – La durabilité du revêtement.
Les – : Aurait pu se montrer plus légère.
6. Selle vélo route Fi’zi:k Arione R3 Kium
Modèle emblématique de la gamme Fi’zi:k, l’Arione avait fait couler beaucoup d’encre lorsqu’elle est sorti, au début des années 2000. En effet, dans le paysage cycliste, cette selle dénote par sa forme très allongée, qui fait référence à certains modèles des années héroïques de la Petite Reine.
Cette version R3 Kium s’inscrit dans la droite lignée de l’Arione d’origine. Longue de 300 mm, pour une largeur de 126 mm, elle revendique 201 g, sur la balance, pour un prix de 149 €, particulièrement attractif, si on en juge par le niveau technologique de ce modèle.
La selle Fizik Arione est un choix intéressant pour les cyclistes cherchant performance et liberté de mouvement. Avec sa forme allongée et son bec étroit, elle permet une grande flexibilité pour trouver la position d’appui idéale. La coque en nylon renforcée de composite de verre assure un soutien optimal et un excellent rapport rigidité/poids. Grâce à la technologie Twin Flex, les bords de la selle fléchissent pour un confort accru, tandis que les rails en titane Kium (7mm de diamètre) réduisent le poids. Compatible avec le système de fixation ICS, cette selle est pratique et fiable pour attacher des accessoires Fizik.
Les + : Le niveau de confort – Les rails en titane – La qualité de finition – La flexibilité – La durabilité du revêtement – L’insert de fixation, sous la coque.
Les – : De par sa longueur, la Fi’zi:k Arione ne convient pas à tout le monde – Le prix.
7. Selle vélo route Prologo Dimension NDR T4.0
Prologo a été créé il y a un peu plus de 10 ans, à Busnago (Lombardie) en plein cœur de la “Silicon Valley” de la Petite Reine. Spécialiste de la selle, la marque italienne s’est d’emblée faite remarquer avec sa technologie Multishape, qui permettait de changer à l’envie la surface d’appui de la selle. Toujours à la pointe de l’innovation, le sellier vainqueur du Tour de France 2020 propose cette très innovante Dimension NDR T4.0.
Caractérisée par une très grande largeur (143 mm) et par une longueur… assez réduite (245 mm), cette selle se distingue du reste de la production Prologo par un bec extrêmement court. À titre de comparaison, une selle “classique” est 30 à 35 mm plus longue. Pourtant, cette réduction des dimensions ne se traduit pas par un quelconque allégement de l’ensemble. La Prologo Dimension NDR T4.0 revendique en effet, 218 g (vérifiés 219 g). On est ici dans la moyenne, pour cette gamme de prix, puisqu’elle coûte 119 €.
Mais l’essentiel n’est pas là. Avec son important évidement central, elle offre un réel confort, tout particulièrement aux cyclistes qui cherchent à éliminer les pressions s’exerçant sur le périnée. Cette sensation de confort est d’ailleurs augmentée par le rembourrage NDR de 3 mm d’épaisseur et par le revêtement microfibre.
La coque, réalisée en fibre de carbone injecté adopte un profit semi-arrondi, qui conviendra à la grande majorité des cyclistes, à commencer par les dames. Légère et flexible elle repose sur des rails en acier CrMo, particulièrement robuste. Tous ceux qui accumulent les heures de selle seront séduits.
Les + : Le niveau de confort – La qualité de finition – La flexibilité – La durabilité du revêtement – Rapport qualité / prix exceptionnel.
Les – : Un peu large pour certains….
8. Selle vélo route Prologo Scratch 2 CPC TiroX 134
Au sein de la gamme Prologo, la Scratch 2 CPC TiroX 134 ferait presque figure de selle “classique”… Mais à y regarder de plus près, il s’agit d’une selle innovante qui s’adresse, prioritairement aux adeptes des longues distances, qui apprécient le confort si particulier des coques en carbone.
Longue de 280 mm, pour une largeur de 134 mm, elle revendique 218 g (vérifiés à 218 g !), pour un tarif de 179 €, très intéressant eu égard à ses grandes qualités. Elle permet, de par son design, une grande mobilité du bassin, tempérée d’un certain calage. Il s’agit donc d’une selle “généraliste” apte à séduire les coursiers, comme les cyclosportifs et les randonneurs.
La coque est réalisée en matériaux composites “enrichis” de carbone, conformément à la technologie Active Density. Ainsi, la dureté n’est pas la même, selon les zones de la selle. Cela permet d’optimiser l’amorti selon toutes les positions de pédalage. Les rails, de type TiroX sont réalisés en titane de diamètre 7 mm. Bien pensés, ils contribuent à filtrer – efficacement – les vibrations, tout en assurant une réelle rigidité.
L’assise recouverte du micros grips CPS, vient compléter le dispositif d’absorption des vibrations tout en calant le bassin du cycliste sans le contraindre. La puissance est alors parfaitement transmise.
Les + : Le niveau de confort – La qualité de finition – La coque à dureté différenciée – Le rapport qualité / prix.
Les – : Un peu étroite ?
9. Selle vélo route Selle Italia Flite Flow Ti 316 L2
Selle emblématique de la marque de Castella d’Asolo, la série Flite est une référence en matière de performance, de confort, ainsi que de légèreté, même si cette version n’est pas la plus light de la famille Selle Italia Flite… Il n’en reste pas moins que les coursiers et les cyclosportifs les plus exigeants trouveront avec cette déclinaison Flite Flow Ti 316 L2 tout ce qu’ils peuvent attendre d’une selle haut de gamme.
Longue de 275 mm et large de 145 mm, comme toutes les selles de la série Flite, elle revendique un important niveau de confort, grâce à sa grande surface centrale ajourée Flow, qui élimines les pressions pouvant s’exercer sur la zone du périnée. Dans la moyenne basse, en termes de légèreté, elle revendique 210 g (vérifiés à 209 g !), pour un prix de 149,90 €. Classée L2, elle s’adresse en priorité aux cyclistes présentant des ischions plutôt écartés et une souplesse du bassin totalement dans la norme.
La coque réalisée en matériaux composites renforcés à 10% de fibres de carbone propose une bonne flexibilité, avec une forme semi-arrondie. Dotée de rails rond en titane Ti 316 de diamètre 7 mm, ultra résistant, mais relativement light, qui contribuent à – bien – filtrer les vibrations. Le revêtement de surface, Fibra Tek, très résistant à l’usure, confère à cette selle une importante longévité.
Les + : Le niveau de confort – Le grand évidement central – Les rails en titane – La qualité de finition – La flexibilité de la coque – La durabilité du revêtement.
Les – : Trop large ?
10. Selle vélo route Prologo Dimension CPC TiroX
Depuis quelques années, maintenant, Prologo, éminent spécialiste italien de la selle de vélo, haut de gamme, propose des selles courtes, particulièrement intéressantes, compte tenu de leur qualité de fabrication. Cette Dimension CPC TiroX ne fait pas exception à la règle. Longue de 245 mm, pour une largeur de 143 mm, elle saura, de par ses dimensions, convenir – aussi – à un large public féminin. Par son haut niveau de confort et de performance, elle s’adresse aux cyclistes (compétiteurs ou non) très sensible du périnée, puisqu’elle est dotée de l’évidement central PAS (Perineal Area System).
D’un point de vue ergonomique, cette Prologo Dimension CPC TiroX a été pensée pour optimiser la répartition du poids du cycliste. Elle permet de pédaler calé, sans pour autant contraindre le bassin. Sur les longues distances c’est un véritable atout.
La coque est réalisée en fibres de carbone injectée apte à assurer une grande légèreté, ainsi qu’une réelle flexibilité. Aucune concession n’est faite au confort, d’autant que cette selle est dotée d’une assise CPC (Connect Power Control) qui filtre efficacement les vibrations, tout en assurant un très bon niveau de respirabilité, ce qui n’est pas négligeable, par temps de canicule !
Les rails en titane TiroX, de 7 mm de diamètre, permettent, eux-aussi, de faire face aux trépidations imposées, parfois, par les routes en mauvais état. Le poids de l’ensemble est plus que contenu, puisqu’on est ici à 189 g annoncés (192 g vérifiés). À 189 €, on n’est pas loin de la selle universelle, efficace pour toutes les pratiques, quelle que soit la morphologie (et le sexe) de son utilisateur.
Les + : Le niveau de confort – La qualité de finition – La flexibilité – La durabilité du revêtement – Rapport qualité / prix exceptionnel.
Les – : Un peu trop large ?
Une nouvelle fois, au moment de choisir une selle, le premier critère de sélection sera, c’est inévitable, celui du budget. Mais il ne doit pas être le seul ! En effet, selon sa pratique, son niveau de souplesse et son style de pédalage, il faudra également prendre en compte les dimensions (longueur et largeur) de la selle et la courbure de la coque, ainsi que sa flexibilité. Et puis, chacun devra se poser la question de la présence, ou non, de l’évidement central, du matériau utilisé pour la réalisation des rails et de “l’accroche” du revêtement. L’esthétique joue également beaucoup, tandis que le côté pratique pourra faire la différence. À vous de voir !
Bonjour,
Je pense changer la selle de mon vélo.
Je fais 4000 kms par an maxi.Je mesure 1,75m et je pese80 kgs.
Je roule sur les routes du Limousin: ça monte et ça descend .
Les revêtements ne sont pas toujours extra.
J'ai regardé vos comparatifs et les modèles existants.Je finis par être un peu perdu.
J'hésite entre ,: smp glider un peu cher
Smp extra moins cher mais j'ai peur qu'elle soit moins confortable
Italia flite flow ti 316 L2 ou L3
Italia slt tm superflow
Pouvez vous me conseiller?
Cordialement.
Alain