Bryton Rider 320 : un compteur GPS vélo avec un excellent rapport qualité/prix


Bryton est aujourd’hui l’un des principaux acteurs du GPS sportif et tout particulièrement du GPS de vélo. La marque taïwanaise s’est d’emblée positionnée comme un challenger, avec des produits ultra-complets proposés à des prix abordables. Ce nouveau Bryton Rider 320 vient se positionner au milieu de sa gamme. Il se veut à la fois simple, complet, polyvalent et léger, pour un prix “discount”. Les adeptes de la multifonctionnalité et les petits budgets, quelle que soit leur pratique, devraient le plébisciter.
Sur un marché du GPS sportif (en général) et du GPS de vélo (en particulier) extrêmement concurrentiel, où l’on trouve une multitude d’intervenants qui propose une offre pléthorique, Bryton s’est imposé comme un acteur incontournable.
Fondé en 2009 à Taipei (Taïwan) par une équipe de passionnés, spécialisés dans la conception, le développement et la commercialisation de produits électroniques appliqués au sport, Bryton INC a vite trouvé son positionnement sur le marché. La marque s’est en effet concentrée sur une gamme de produits GPS à la fois simples d’utilisation, dotés d’une convivialité supérieure à la concurrence, avec un maximum de fonctionnalités sachant répondre aux attentes des sportifs (à commencer par les cyclistes) les plus exigeants. Et, comme si cela ne suffisait pas, Bryton s’est efforcé, depuis sa création, de proposer tous ses produits à un prix le plus abordable possible, sans que le niveau de qualité n’en soit impacté de manière significative. On a envie de dire, « bien au contraire » !
Pour optimiser rapidement et le plus parfaitement possible, la qualité de ses produits (ainsi que les prestations qui leur sont associées), le manufacturier taïwanais n’a pas hésité à tisser de solides relations au plus haut niveau, avec des équipes pros. Déjà partenaire de la Fédération Française de Cyclisme, Bryton est également, le fournisseur technologique de la formation B&B Hôtels-Vital Concept, de la future équipe de Chris Froome, Israël Start-Up Nation ou, depuis peu, de la Circus-Wanty Gobert-Tormans des Français Fabien Doubey et Yoann Offredo.
Ces relations privilégiées avec l’élite du cyclisme mondial ont également permis de tirer la gamme Bryton vers le haut, en prenant part, de l’intérieur, aux plus grandes courses du monde, dans des conditions particulièrement exigeantes. La fiabilité a donc fait un bond en avant et le nombre de fonctions disponibles s’est accru de manière exponentielle de même que la facilité à exploiter les données qu’elles délivrent.
1. Bryton Rider 320 : question d’interface
Et justement, chez Bryton, comme pour la plupart des spécialistes du GPS, tout commence par la – bonne – manière d’exploiter les données. Chez beaucoup de fabricants, cela passe par une plate-forme dédiée, qui peut prendre la forme d’une application pour smartphone ou d’un site web de stockage et d’analyse des données (une sorte de cloud dont la consultation peut être publique ou privée, personnelle ou collective) ou des deux.

Bryton a décidé de proposer les deux. Sur le smartphone (iPhone ou Androïd), il s’agit de l’application “Active”. Sur l’ordinateur (indifféremment Mac ou PC), c’est le lien https://active.brytonsport.com. Pour y accéder, il n’y a rien de bien compliqué. C’est même un jeu d’enfant !
Il suffit, en effet, de scanner le code-barres de la boîte d’emballage ou de le télécharger sur son ordinateur et/ou son smartphone. Le flash code constitue également une très bonne solution. C’est peut-être même, à la fois plus simple et plus rapide.
Et, même si la liaison entre le site internet et l’application smartphone ne se révèle pas totale (il est ainsi possible, en particulier pour ce qui concerne le profil utilisateur, de disposer de photos différentes sur le site et sur l’application), l’analyse des données s’effectue avec une déconcertante facilité.
Chaque nouvelle activité ou chaque nouvel entraînement se charge à partir de la touche + de la plate-forme Internet, une fois effectué l’activité ou l’entraînement. C’est très simple. Il n’y a qu’à se laisser guider. À partir du smartphone, c’est encore plus simple, dès lors que le compteur GPS (en l’occurrence le Bryton Rider 320) est couplé, par Bluetooth, au téléphone.
Une fois les données transmises, la lecture et l’analyse des données s’avèrent un véritable jeu d’enfant. Pas moins de onze thématiques (avec à chaque fois, plusieurs sous-thématiques) sont prises en compte : durée (temps d’exercice, durée de l’itinéraire, temps d’ascension et temps de descente) ; distance (distance du parcours ; distance d’ascension ; distance de descente) ; vitesse (vitesse moyenne, vitesse maxi, vitesse moyenne d’ascension, vitesse moyenne en descente) ; altitude (altitude maxi, gain d’altitude, perte d’altitude) ; pente (pente moyenne d’ascension et pente moyenne en descente) ; fréquence cardiaque (fréquence cardiaque moyenne, fréquence cardiaque maxi, fréquence moyenne en ascension et fréquence cardiaque en descente avec, en prime, cinq zones d’analyse) ; cadence (cadence moyenne, cadence maxi, cadence moyenne en ascension et cadence moyenne en descente) ; calories (calories dépensées) ; température (température moyenne, température maxi et température minimale) ; puissance (puissance moyenne et puissance maxi) ; et Tour (Tour 1 et Tour 2).
Toutes ces informations donnent lieu à des graphiques, particulièrement intéressants, en vue d’une analyse, plus ou moins approfondie.
Notez que tout ce qui concerne la cadence, la fréquence et la puissance nécessite l’utilisation d’un capteur indépendant, qui peut être d’une marque concurrente … à condition de disposer d’un couplage par ANT+ ! C’est un vrai plus !

La plate-forme internet ou l’application “Active” propose également un calendrier annuel, mensuel, hebdomadaire et, bien sûr, journalier, qui permet de nombreuses statistiques et quelques recoupements fort utiles lorsqu’il s’agit d’évaluer sa progression, sur la durée, ou par rapport à un objectif bien précis.
Le couplage avec d’autres plates-formes telles que Strava, Trainingpeaks ou Selfloops est également prévu, en toute facilité, en passant par l’onglet “Réglages”. Évidemment, c’est par cet onglet (ou via l’icône réglage de l’application) que l’on peut modifier son profil personnel.
2. Le Bryton Rider 320, proprement dit
Chez Bryton, la série Rider s’adresse aux cyclistes les plus exigeants. C’est avec la gamme Rider que les clients de la marque trouveront le plus de données. Au sein de ladite série, le 320, qui nous intéresse présentement, est le dernier né, puisqu’il vient tout juste d’être mis en vente (il n’est en effet disponible “que” depuis le 6 juillet 2020). Proposé au prix de 99,95 € (l’unité centrale seule) et 159,95 € (l’unité centrale accompagnée de la ceinture cardiaque et du capteur de cadence de pédalage), il vient se placer juste au-dessus des – basiques – Rider 10 et Rider 15… Juste en-dessous de la barre des 100 €, ce compteur ne bénéficie pas de l’écran tactile et ne propose pas de fonction guidage.

Si l’on en croit la communication officielle de la marque taïwanaise, les ingénieurs ont travaillé activement à la lisibilité autant qu’à la polyvalence. Simple d’utilisation (deux boutons latéraux plats et deux boutons situés sous le verso de l’appareil permettent d’accéder à l’ensemble des paramètres et des données gérés par l’appareil), ce Bryton 320 utilise les principaux (vous avez dit tous ?) systèmes de positionnement existants : le GPS (USA), Glonass (Russie), Galileo (Europe), QZSS (Japon) ou BDS (Chine). Le démarrage se veut rapide, la fiabilité au top, la précision optimisée.
C’est dans cette optique globale que la synchronisation a été pensée. Ainsi a-t-il été prévu de permettre à ce compteur de s’associer à une multitude de capteurs (ceintures cardiaques, capteurs de puissance, capteurs de fréquence de pédalage), que ce soit en ANT+ ou en BLE (un standard encore peu fréquent aujourd’hui). Il est même possible de paramétrer le couplage avec son smartphone de manière à ce que la réception des messages soit signalée, tout comme les avis d’appels. Un gadget pour certains, un vrai plus pour d’autres…

Ce qui frappe l’attention, au moment de sortir l’appareil de son emballage, ce sont ses dimensions imposantes à ce niveau de gamme… Mais il est vrai que les standards évoluent. Les cyclistes ne vont donc probablement pas se plaindre de ces (83,9 mm X 49,8 mm X 16,9 mm). Pour autant, ce beau gabarit ne positionne pas ce Bryton 320 parmi les “poids lourds” du secteur. Avec 67 g affichés (il a été pesé à 68 g !), c’est l’un des plus légers du marché.
L’écran de 2,3” permet une bonne lisibilité des données, même si la pixellisation des caractères est de mise… Ce n’est pas franchement gênant, avouons-le, car l’essentiel est là, quelles que soient les conditions de luminosité ou l’angle de vue, y compris la nuit (merci le rétro-éclairage).
Le noir & blanc est de rigueur, mais ce n’est pas grave, le moins du monde, d’autant que la cartographie ne fait pas partie du programme de l’appareil ! Et pourtant, le programme des informations est particulièrement riche. Tenez-vous bien, il y a 72 données possibles (heure, chrono, vitesse, vitesse moyenne, distance parcourue, odomètre, calories, altitude, fréquence cardiaque, température, dénivelé…). Il est d’ailleurs possible de disposer de quelques cinq pages d’affichage de données (avec ou sans défilement automatique). Et chaque page peut, au choix, compter de 3 à 8 données différentes. Vous pouvez faire le calcul : cela fait, pas moins de quarante données différentes, immédiatement consultables pendant que le cycliste est en train de rouler… Avec en prime, quelques données originales (mais parfois très utiles) telles que l’heure du coucher de soleil. Les grands randonneurs apprécieront !

Bryton annonce une durée d’autonomie pour le moins exceptionnelle de 35 heures. Cela place le Bryton Rider 320 parmi les plus autonomes GPS de la gamme du constructeur taïwanais et même, parmi les meilleurs du marché ! C’est un réel plus.
3. Prise en main du Bryton Rider 320
En pratique, ce Bryton 320 se révèle particulièrement facile à utiliser. Certes, l’absence d’écran tactile rend les choses un peu moins intuitives, mais le positionnement des quatre boutons permet de naviguer avec une relative simplicité. Le coup à prendre s’acquiert, sinon instantanément, au moins extrêmement rapidement. Et cela d’autant plus que les premières opérations de réglages (à commencer par le “remplissage” du profil utilisateur) peuvent se faire, indifféremment sur l’ordinateur ou sur le smartphone associé.
Ceux qui possédaient déjà un appareil Bryton pourront même passer cette étape, puisqu’ils devront juste connecter l’appareil au compte Bryton Active déjà existant.
L’écran personnalisable peut regrouper jusqu’à 8 informations différentes sur 5 pages que l’on peut faire défiler en continu afin de bénéficier d’un maximum de données. La taille de l’écran et le contraste de l’affichage rend la lisibilité… normale. Il n’empêche qu’en roulant, en particulier sur les pavés, sur chaussée – très – dégradée ou en utilisation gravel et VTT, il ne s’avère pas très évident de lire les différents tableaux. Voilà pourquoi il est conseillé de limiter l’affichage à trois informations par page et sans défilement automatique… D’autant qu’il suffit de presser sur le bouton gauche (en bas), pour changer d’écran.
Durant l’effort, l’enregistrement des données se fait en toute simplicité. Les passages en sous-bois n’ont jamais constitué un frein à la précision de ce Bryton Rider 320, comme cela est parfois le cas avec d’autres compteurs GPS. Et si la distance d’un parcours se révèle – régulièrement – un peu optimiste (environ 900 m, pour une sortie de 100 km) ce n’est pas véritablement gênant, surtout lorsque la liaison avec Strava a été activée… En effet, ladite plate-forme est capable de recalculer le parcours, afin de donner le juste kilométrage (et le dénivelé qui va avec). Il faut juste un peu de temps.
Pour ce qui est de la dépense énergétique, la précision s’avère supérieure, en particulier lorsque l’on ne se contente pas de “l’estimation” (assez optimiste) donnée par l’appareil dépourvu de capteurs complémentaires (ceinture cardiaque et capteur de cadence)… Avec lesdits capteurs, les données se révèlent proches (voire identiques) à celles délivrées par d’autres compteurs concurrents.
Quant au téléchargement à partir du GPS d’un parcours d’1h avec vitesse, cadence, puissance, fréquence cardiaque sur l’application, cela n’a pris que 15s…ce qui est très rapide. Pour une sortie de 5h, cela prend entre 45s et 1 minute !
Mais la plus grosse satisfaction de ce Bryton 320 est, sans aucun doute, son incroyable autonomie… La marque annonce jusqu’à 35 heures… Elle n’a pas menti ! Certes, il importe, pour arriver à cette exceptionnelle performance, d’activer le mode “économique”. Mais même en mode normal, on dépasse facilement et régulièrement les 24 heures d’utilisation, ce qui est un vrai plus.
Ce nouveau Bryton 320 est un compteur particulièrement intéressant, pour tous les cyclistes, quelle que soit leur pratique, qui n’ont que faire des fonctions de navigation. Les coursiers, par exemple, s’entraînent généralement, avec un encadrement de club et les parcours compétitifs sont souvent, pour ne pas dire toujours, fléchés, voire totalement privatisés.
Les 72 fonctions, le poids (68 g), le prix (99,95 € sans les capteurs complémentaires), la facilité d’utilisation et l’impressionnante autonomie (35 heures !) en font un compteur idéal pour beaucoup de pratiquants, y compris lorsque l’obsession du poids entre en jeu. D’ailleurs, à ce niveau de gamme, c’est tout simplement le meilleur GPS du marché !
Bonjour, suite à la MA de février 2023J, mon compteur Bryton Rider 320 ne transmets plus mes activités sur strava, la connection bluetooth est interrompue et le GPS, malgré des recherches d'appareil sur mon téléphone , n'est pus reconnu.
Merci pour la marche à suivre